Biden défend une nouvelle fois son plan d’infrastructures
Les sénateurs républicains ont soumis une contre-proposition au président
CLEVELAND | (AFP) Joe Biden a une nouvelle fois tenté hier de convaincre les républicains d’adopter son plan d’investissements dans les infrastructures, présenté comme incontournable pour continuer de faire la course en tête devant la Chine tout en créant des emplois pour de nombreux Américains laissés pour compte.
Pour l’heure, les républicains sont inflexibles et refusent d’inclure dans le plan ce qui n’est pas dans le strict périmètre des infrastructures. Ils refusent aussi son mode de financement : par l’augmentation des impôts sur les entreprises.
« Mon plan va accroître la taille de notre économie de 4500 milliards de dollars sur les dix prochaines années », a plaidé hier le président américain depuis une usine de Cleveland, dans l’ohio.
928 MILLIARDS DOLLARS PROPOSÉS
Les sénateurs républicains lui avaient soumis, plus tôt dans la journée, leur contre-proposition d’un montant de 928 milliards de dollars sur huit ans contre 1700 milliards voulus par les démocrates qui ont consenti à raboter leur projet de 600 milliards. Joe Biden et les sénateurs républicains ont prévu un nouvel entre
tien la semaine prochaine.
DETTE GÉRABLE
Les républicains voient aussi d’un mauvais oeil le creusement de la dette, qui a déjà dépassé les 28 000 milliards de dollars.
Pour autant, les taux d’intérêt très bas ont permis de réduire son coût de 41 milliards au cours des six premiers mois de l’exercice en cours.
« C’est le bon moment pour investir », a ainsi souligné jeudi le président.
« Je crois qu’au cours des prochaines décennies, le fardeau des intérêts sur la dette sera très gérable », avait déclaré plus tôt sa secrétaire au Trésor, Janet Yellen.