Les essais olympiques auront lieu selon un protocole strict
Athlétisme Canada a obtenu le feu vert des autorités de Santé publique pour la présentation d’une version modifiée des essais olympiques qui se dérouleront du 24 au 27 juin au Complexe Claude-robillard à Montréal.
Dernière occasion de se qualifier pour les Jeux de Tokyo et seule opportunité pour certains athlètes, les essais olympiques se tiendront sur invitation seulement. Les athlètes seront avisés à compter du 27 mai.
Selon une formule très similaire à la natation, les huit meilleurs au pays seront présents dans une finale unique dans les épreuves de 100 m, 200 m, 400 m et 800 m alors que dix athlètes prendront le départ des épreuves de 1500 m, 3000 m steeple et 5000 m.
« C’est plate pour ceux qui auraient pu prendre de l’expérience en participant aux essais, mais l’événement sera dédié aux athlètes qui ont des chances de se qualifier aux Jeux, a expliqué l’entraîneur-chef de l’équipe du Québec, Félix-antoine Lapointe. C’est mieux ce scénario que de ne pas tenir les essais. Cela aurait été une catastrophe si l’événement n’avait pas eu lieu pour les athlètes qui se battent toujours pour une place au sein de l’équipe canadienne. »
Les athlètes qui ont déjà réussi le standard olympique brilleront par leur absence dans la métropole. Ils ne sont pas obligés de se présenter et ils n’ont rien à gagner en plus de devoir se taper une quarantaine pour la majorité qui s’entraîne aux États-unis.
CHANCE EN OR
De retour à Edmonton où il poursuit sa réhabilitation pour soigner une blessure à un tendon d’achille subie le 7 mai lors d’une compétition disputée à Eugene en Oregon, Charles Philibert-thiboutot est parmi les Québécois qui ont toujours l’espoir de se qualifier pour Tokyo. Le coureur du Club d’athlétisme de l’université Laval occupe actuellement le 52e rang au classement mondial sur 1500 m. Les 45 premiers obtiendront leur billet pour le Japon. Une place dans le Top 3 au national est aussi un critère de sélection.
« La sélection de Charles va se jouer pas mal au national, a résumé Lapointe. Parmi les cinq performances qui sont comptabilisées, il y en a une qui est moins bonne et elle disparaîtra s’il fait bien à Montréal, ce qui lui permettra de remonter au classement. Il ne ressent pratiquement plus de douleur. »
Les athlètes qui viennent de l’extérieur du Québec devront s’isoler de la communauté pendant une période de sept jours avant leur départ pour les essais. Il y aura une cueillette de données et une évaluation quotidienne des athlètes pendant les sept jours d’isolement. Un test PCR négatif 72 heures avant leur départ et un test rapide à leur arrivée à Montréal font aussi partie des contraintes.
Les essais olympiques se dérouleront à huis clos en l’absence de spectateurs et de médias.