Une transition en douceur pour Bruno Labelle
Après cinq années à l’université de Cincinnati, Bruno Labelle apprivoise très bien sa nouvelle vie avec les Cardinals de l’arizona. L’ailier rapproché montréalais, mis sous contrat comme joueur autonome après le repêchage, besogne dans son nouvel environnement à Tempe depuis le début du mois.
Après les trois jours initiaux du minicamp des recrues, il a pu faire connaissance avec quelques vétérans de l’équipe, dont les ailiers rapprochés Maxx Williams et Darrell Daniels, mais la plupart se pointeront sur place dans les prochaines semaines.
« On apprend principalement le cahier de jeux avec des meetings et en passant du temps sur le terrain. On s’entraîne physiquement en gymnase. L’horaire est vraiment chargé. Il y a une courbe d’apprentissage, mais en général, ça se passe très bien. « J’ai de très bons entraîneurs et je suis bien entouré. Comme dans n’importe quel environnement, ça demande un peu de temps pour s’adapter, mais je ne me sens pas si dépaysé non plus. Je me sens à ma place et je suis content de ma progression », a signalé Labelle lors d’une visioconférence organisée par l’équipe pour les médias québécois.
COMME UN POISSON DANS L’EAU
L’ancien des Nomades du cégep Montmorency vit présentement une belle lune de miel. L’environnement lui plaît, il se sent traité aux petits oignons et la relation avec son entraîneur de position Steve Heiden est bonne.
« La vie change un peu. La transition entre le statut de joueur universitaire et de joueur professionnel amène certaines différences. Maintenant, c’est ma job. Je fais ça 24 h sur 24. C’est du temps et de l’engagement, mais c’est la plus belle job au monde ! Je ne peux pas me plaindre. Il y a des ajustements, mais il n’y a rien qui me semble hors de portée », dit-il.
Labelle n’en peut déjà plus d’attendre le camp d’entraînement, qui devrait se mettre en branle en juillet. C’est là qu’il tentera de confirmer sa place avec l’équipe. « Le plus gros aspect en ce moment, c’est d’apprendre le cahier de jeux. Il y a certaines situations pour se mettre en valeur et je prends ces opportunités à 100 %, mais c’est sûr que lorsqu’on va arriver au camp d’entraînement et qu’on va mettre l’équipement, c’est vraiment là que je pourrai démontrer ce que je peux faire. »