Pour les bonnes raisons
Comme coup de marketing, c’en est tout un ! Le meilleur réunissant deux antagonistes du monde du sport québécois depuis que Michel Bergeron et Jacques Lemaire avaient tourné un commercial pour Pepsi au plus fort de la rivalité Canadien-nordiques.
Cette publicité avait plus ou moins rapproché les deux anciens entraîneurs. Bergeron et Lemaire n’avaient et n’ont jamais travaillé ensemble et c’était à l’époque où les équipes se détestaient au plus haut point.
Patrick Roy et Mario Tremblay n’ont été coéquipiers qu’un an. Mais comme pour tous les joueurs québécois qui évoluaient avec le Canadien ou les Nordiques dans le temps, leur relation était bâtie sur du solide.
Les choses se sont gâtées lorsque Mario est devenu l’entraîneur de Patrick. Comme Jacques Lemaire avec Guy Lafleur qui étaient les plus grands amis du monde.
LES RUMEURS VONT COMMENCER
Plus de 25 ans se sont écoulés depuis cette triste soirée où Mario avait fait sécher Patrick devant le filet, lors d’une débandade contre les Red Wings de Detroit.
Après autant d’années, j’aime penser que leurs retrouvailles sont sincères.
Or, la nouvelle tombe à un moment où le statut de Marc Bergevin est remis à nouveau en question.
Vous me voyez venir.
Roy s’est-il prêté à ce commercial pour se rapprocher du Canadien ? La question m’a été posée.
Patrick est le seul à connaître la réponse.
SON PLUS GRAND RÊVE
Mon instinct me dit non, bien que des personnes bien placées à Québec me disent que Roy ne vit que dans l’attente de recevoir un coup de fil du Canadien.
Or, si les informations de Darren Dreger, du réseau TSN, sont bonnes, Geoff Molson serait à négocier une prolongation de contrat avec Bergevin, dont l’entente actuelle prendra fin l’an prochain.
Ça va faire jaser dans les chaumières si ça se produit.
Car déjà, dans les réseaux sociaux, les amateurs sont à choisir leur nouvel exécutif hockey du Canadien.
Ils veulent un président des opérations hockey qui serait Vincent Damphousse ou Stéphane Quintal, un directeur général qui serait Roy ou Damphousse, un directeur du recrutement qui serait Alain Chainey et un nouvel entraîneur en chef qui serait Bob Hartley, Joël Bouchard, Benoît Groulx ou Roy.
Les candidats ne manquent pas. C’est fou !
C’est Montréal !
Est-ce que Patrick Roy tente de se rapprocher du Canadien ?
DEUX PAREILS
Le plus important est que Tremblay et Roy ont fait la paix.
Je connais assez bien les deux.
J’ai couvert les quatre dernières saisons de Mario dans l’uniforme du Canadien ainsi que ses deux années dans le rôle d’entraîneur.
J’ai vu grandir Patrick pendant ses 10 saisons devant le filet du Tricolore.
Les deux ont un point en commun. Leur soif de victoire les a conduits à poser des actes qui leur ont causé des ennuis et effacé dans l’esprit de plusieurs les bonnes choses qu’ils ont faites pour le Canadien.
Aujourd’hui, ce type de joueur manque cruellement à cette organisation en mal d’identité.