Nomination éloquente
La nomination de Catherine Raîche à titre de vice-présidente des opérations football des Eagles de Philadelphie est un témoignage éloquent de ses compétences. On parle d’une Québécoise occupant le plus haut poste hiérarchique jamais attribué à une femme dans la plus grande ligue sportive au monde.
Ce n’est pas rien !
On connaît le parcours de
Mlle Raîche.
C’est un Américain, Jim Popp, qui a été le premier à croire en elle. Mlle Raîche a pris du galon rapidement avec les Alouettes. Embauchée comme coordonnatrice des opérations football, elle est devenue adjointe au directeur général.
Lorsque Jim Popp a été congédié, elle l’a suivi avec Marc Trestman chez les Argonauts de Toronto.
ENCORE TOUTE JEUNE
Dans une entrevue qu’elle accordait à mon collègue Mathieu Boulay, l’automne dernier, elle ne cachait pas que son but était de devenir directrice générale d’une équipe de la NFL.
À 32 ans seulement, elle est plus près que jamais de son objectif.
Il n’y a pas à dire, le monde du sport se met résolument à l’heure de l’inclusion des genres et de la diversité des races.
En novembre dernier, Kim Ng est devenue la première femme et la première personne de descendance asiatique à se voir confier un poste de directrice générale avec une équipe du baseball majeur, en l’occurrence les Marlins de Miami.
BIENTÔT DANS LA NBA
Ce jour approche dans la NBA aussi.
Kelly Krauskopf est adjointe au directeur général avec les Pacers d’indianapolis.
À Toronto, Teresa Resch cumule les fonctions de vice-président des opérations basketball avec les Raptors.
La NBA G League, un circuit de développement parrainé par la NBA, compte deux femmes dans des postes de directrices générales.
Il s’agit de Tori Miller, des Hawks d’atlanta, et de Amber Nichols, du Wizard de Washington.
Les femmes prennent de plus en plus leur place.