Le Journal de Quebec

Un climat malsain qui était connu depuis des années

-

AGENCE QMI | L’ex-président-directeur général du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière, Daniel Castonguay, a témoigné devant la coroner, hier, lors d’une nouvelle journée d’audience sur l’enquête publique entourant le décès de Joyce Echaquan, affirmant qu’il y avait un problème de culture à l’hôpital de Joliette bien avant son entrée en poste.

Un climat toxique, des conflits à l’interne, mais aussi un problème de respect et d’attitude avaient notamment été remarqués au centre hospitalie­r.

L’ancien PDG avait ainsi mis sur pied une grande campagne sur la civilité et le respect en 2019 et avait alors rencontré le personnel et les gestionnai­res.

Au lendemain du drame, il a déclenché une enquête interne pour faire la lumière sur les circonstan­ces du décès de Joyce Echaquan et sur la gestion. « Tout le déroulemen­t clinique cette journée-là a posé problème », a-t-il indiqué.

Il a été démis de ses fonctions un mois après la mort de la mère attikamek.

Par ailleurs, le jour de la mort de Joyce Echaquan, l’urgence du centre hospitalie­r de Joliette, dans Lanaudière, ne manquait pas de personnel, selon une gestionnai­re.

Nancy Pellerin, qui coordonnai­t le personnel infirmier, a témoigné hier matin lors de l’enquête publique sur la mort de la mère de famille. Elle a indiqué qu’il y avait 20 infirmière­s pour 38 patients ce jour-là, soit le personnel requis.

Newspapers in French

Newspapers from Canada