Britney et Bush
Il fallait bien prévoir une vive réaction à Toronto.
Après le match no 5, on titrait à la une : « Pas encore… »
Hier matin, on plongeait dans le passé, rappelant que la dernière fois que les Maple Leafs avaient gagné une série éliminatoire, Britney Spears faisait un malheur avec
Toxic et le président Bush habitait toujours la Maison-blanche.
Ça fait un bon bout de temps, n’est-ce pas ?
Cependant, j’aurais cru à une réaction plus cinglante des membres de la presse écrite et parlée de Toronto.
Très souvent, ils ont la mèche courte, mais c’est à croire que plus rien ne les surprend dans le cas des Leafs.
Une autre défaite au premier tour n’aurait rien d’étonnant ?
Ils ont donc préféré attendre le résultat final. Pourquoi y aller à grands coups dans les flancs, et que les Leafs, finalement, atteignent le deuxième tour et affrontent les Jets de Winnipeg ?
Mais, n’allez pas croire qu’ils n’auront pas – je pense également aux partisans de l’équipe qui ne pardonneront pas un autre échec – le couteau entre les dents. Ça va brasser dans la chaumière.
Tout le monde sera invité à prendre place dans la boîte des accusés.
À vrai dire, ç’aurait pu être la même chose à Montréal, n’eût été cette remontée spectaculaire du Canadien.
Cependant, même si la bande du Centre Bell s’incline, ce soir, elle aura tout de même apporté des arguments intéressants pour préparer sa défense…
Le jury décidera…