Cessez de cacher notre fleurdelisé !
Je veux par la présente souligner mon total désaccord avec la déclaration de la ministre de la Culture, madame Nathalie Roy, citée par Sandra Godin ( Journal de
Montréal, 5 mai 2021, p. 33), selon laquelle il ne faudrait pas afficher notre drapeau national, le fleurdelisé, lors de notre fête nationale parce qu’il s’agirait d’un drapeau de partis politiques !
Partout dans le monde, le drapeau d’une nation est le signe le plus fort d’appartenance à cette nation, un signe qui transcende toute partisanerie politique. Une fête nationale se célèbre en exprimant la fierté d’un peuple et contribue à la promotion de la culture concernée. C’est le moment de crier haut et fort son identité en exhibant fièrement son drapeau.
N’en déplaise à la ministre de la Culture, le drapeau fleurdelisé du Québec n’est pas un drapeau de partis politiques, mais bien celui du Québec, celui de la nation québécoise. N’est-ce pas celui qui flotte au mât de l’assemblée nationale, celui qui se trouve derrière nos élus lors des communications de presse, celui qui identifie le Québec à l’étranger ?
Alors, plutôt que de le cacher comme le veut la ministre, le temps n’est-il pas venu de se réapproprier notre fête nationale avec notre drapeau fleurdelisé, avec le peuple chantant à l’unisson, toutes générations confondues ?
GESTE D’APPUI
La ministre devrait être une cheffe de file et se faire fort de réunir tout le monde à l’ombre du drapeau québécois pour se ranger derrière notre premier ministre, et ce, dans un geste de fierté nationale collectif très fort. Par ricochet, il me semble que ce serait un geste d’appui très significatif pour le projet de loi 96 qui veut faire inscrire la reconnaissance de la nation québécoise dans la Constitution canadienne.
Monsieur Legault, vous vous êtes déjà demandé : « On va-tu enfin oser se dire fier d’être québécois ? ». Et vous nous avez déjà dit : « Chaque génération a la responsabilité de poursuivre fièrement l’histoire de notre peuple qui parle français en Amérique du Nord […]. » Par conséquent, je crois que vous devriez impérativement rappeler à l’ordre votre ministre de la Culture, madame Nathalie Roy.
Veuillez accepter, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mes meilleurs sentiments,