Marchand souhaite s’inspirer de New York
Le candidat à la mairie veut plus de transparence
Le candidat à la mairie Bruno Marchand veut « ouvrir les livres » de la Ville de Québec et s’inspirer de New York pour la propulser « parmi les villes les plus transparentes en Amérique du Nord et pourquoi pas dans le monde ».
Lors d’une deuxième annonce électorale, hier, le chef de Québec forte et fière a pris l’engagement de rendre public et accessible l’ensemble des données financières de la Ville de Québec, s’il remporte l’élection en novembre.
Il veut aussi que l’administration municipale partage des suivis fréquents concernant la progression des coûts et les échéanciers des chantiers routiers, immobiliers et autres grands travaux sous sa responsabilité.
COMME À NEW YORK
La Ville de Québec rend déjà publiques plusieurs informations de nature financière, sur les contrats qu’elle accorde et les travaux.
M. Marchand estime de son côté que ces données pourraient être communiquées de manière plus proactive, « en continu » et avec plus de clarté pour donner de la « prévisibilité » aux citoyens « et qu’ils soient capables eux-mêmes de questionner, d’enquêter, de soulever des interrogations et que nous on doive y répondre ».
L’aspirant maire a donné en exemple un portail de la Ville de New York où des graphiques et des tableaux informent les citoyens de la métropole sur les types de dépenses municipales qui connaissent la plus grande croissance, les dépenses par service et les contrats importants octroyés.
Il aimerait « qu’on puisse dire un jour et rapidement, dans les prochaines années, que Québec sera parmi les villes les plus transparentes en Amérique du Nord et pourquoi pas dans le monde », en partant du principe que « nos données sont vos données ».
MODALITÉS À PRÉCISER
Selon lui, les « modalités » de cet engagement sont encore à préciser. Il a évoqué la création d’un site web, ou encore d’une application mobile qui permettrait, à l’aide de la géolocalisation, de se renseigner sur les entraves à la circulation dans son quartier.
Sur le terrain, M. Marchand a aussi suggéré que des affiches aux abords des chantiers puissent informer à l’avance les résidents de la tenue des travaux et leur durée, leur coût et le résultat attendu.
« Ce n’est pas juste de dire : oui, l’information existe sur notre site web, allez-y. Ce n’est pas suffisant. Même si c’est vrai, pour nous, ce n’est pas suffisant, ce n’est pas la ville dont on rêve », a-t-il ajouté.