Une école secondaire pour tous à Charlesbourg
Les ados seront acceptés selon leur lieu de résidence
Les élèves qui fréquenteront la nouvelle école secondaire de Charlesbourg à la rentrée 2024 ne feront l’objet d’aucune sélection. Leur admission sera plutôt basée sur leur lieu de résidence.
Le Centre de services scolaire des Premières-seigneuries a présenté hier les esquisses des deux nouvelles écoles primaire et secondaire qui seront construites sur les terrains de l’ancien Jardin zoologique de Québec, dans le secteur de Charlesbourg.
Les esquisses extérieures de la nouvelle école secondaire avaient déjà été publiées par Le Journal à la mi-mai. En plus d’un bâtiment mettant en valeur le bois et l’aluminium, on prévoit y aménager à proximité un espace potager, des classes extérieures et un terrain multisport naturel.
À l’intérieur, on trouvera de grands espaces communs vitrés, des aménagements flexibles, une bibliothèque transformée en carrefour d’apprentissage et un incubateur d’entreprises.
L’ouverture est prévue à la rentrée 2024 et le coût du projet se chiffre à 66,3 millions $.
D’ici là, le centre de services scolaire doit procéder à un redécoupage des territoires associés aux écoles de ce secteur afin de déterminer quels élèves y seront admissibles.
Il n’y aura toutefois aucun programme particulier sélectif, précise MarieClaude Asselin, la directrice générale du Centre de services scolaire des Premières-seigneuries.
« Ce sera vraiment une école très inclusive. Oui, il y aura des lieux qui y seront affectés, mais il n’y aura pas de sélection », dit-elle.
Si le nombre de jeunes qui veulent y être admis dépasse la capacité d’accueil, fixée à 1256 élèves, le choix des élèves se fera sur une base géographique, précise Mme Asselin.
NOUVELLE ÉCOLE PRIMAIRE
Une toute nouvelle école primaire sera aussi située sur le même terrain, pouvant accueillir 768 élèves.
À l’intérieur, on trouvera plusieurs espaces ouverts pouvant être occupés par les élèves du service de garde sur l’heure du midi, ainsi que des parcours actifs pour faire bouger les jeunes pendant la récréation les jours de pluie.
Dans les classes, les tableaux blancs seront remplacés par des murs sur lesquels on peut écrire directement.