Le Journal de Quebec

Dérive pour cause de principe malcompris

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Je réagis à la suite de la lecture de ta réponse concernant les inquiétude­s d’un correspond­ant à propos des toilettes non genrées qui devraient voir le jour dans les lieux publics. Si je te comprends bien, il n’y a depuis toujours que des toilettes pour un seul sexe dans tous les lieux publics si je me fie à ce que tu écris : « Il s’agit de rendre accessible à tout le monde toutes les cabines de toilettes d’un lieu donné. »

C’est complèteme­nt stupide comme réponse ! Que je sache depuis que je suis né, tout le monde, peu importe son sexe, peut aller aux toilettes. Elles sont identifiée­s par « Homme » et « Femme ». Pourquoi ? Parce que sur terre il existe deux sexes : le masculin et le féminin.

Tu es un homme, il y a une toilette pour toi. Tu es une femme, il y a une toilette pour toi.

Et selon toi, une petite fille de 8 ans devrait faire ses besoins à côté d’un homme de 40 ans qui fait les siens ? Et si cet homme est pédophile ou voyeur, qu’il viole cette petite fille dans les toilettes d’un centre d’achat, vas-tu être encore contente de ta position sur les toilettes non genrées ? Et si cette petite fille est la tienne, j’imagine que tu seras la première à dire que ce genre de toilettes universell­es ne devrait pas exister. Qu’il faut absolument protéger nos enfants de ce potentiel danger.

Mais je vois où est ton intérêt, ta raison pour affirmer que désormais les toilettes publiques devraient être universell­es : pour satisfaire le mouvement LGBTQ+. Ont-ils besoin de ça puisqu’ils n’ont qu’à aller aux toilettes du genre qu’ils ont au moment où ils ont envie, sans fatiguer tout le monde. Mais j’le vois ton problème Louise. T’es woke ! Tu cherches à être politicall­y correct et c’est dégoûtant !

Anonyme

Je vous rassure, rien dans ma pensée ou mon discours ne peut vous permettre de m’identifier comme woke. Si vous aviez lu attentivem­ent ma réponse, vous auriez constaté que je parlais de toilettes dans des espaces fermés et non de ces immenses toilettes à plusieurs cabines tel qu’il en existe de nos jours. Seuls pourraient être communs les espaces des lavabos, des sèche-mains, des tables à langer et des autres fonctions générales.

Je veux bien croire que les femmes sont souvent victimes de violence conjugale, mais qui pense à parler de la violence cachée que certaines femmes exercent à l’égard de leur conjoint ? Jamais je n’ai lu ça dans votre page et pourtant je vous lis souvent.

Il n’y en a toujours que pour lesfemmes!

Je viens de quitter ma conjointe, la mère de mon enfant, après sept ans de vie commune, parce que sa rigidité envers moi était devenue insupporta­ble. Davantage encore après 14 mois de pandémie où la promiscuit­é la rendait encore plus invivable qu’avant.

En plus de ma femme qui nie les faits, toute ma famille me reproche d’abandonner le bateau en pleine tempête, alors qu’elle n’a plus de job et que nos finances sont dans le rouge. Mais comme personne ne sait ce que je souffre au quotidien, c’est moi qui passe pour le trou de c… évidemment elle ne m’a jamais frappé avec ses poings, mais avec ses mots, ça oui. Comment faire entendre ma version et espérer être cru, surtout de sa part à elle qui ne se voit pas aller ?

Un gars

C’est déjà un grand pas d’être parti, en plus de dénoncer officielle­ment l’attitude de votre femme. Maintenant il faut travailler à déconstrui­re le cercle de violence pour espérer rebâtir quelque chose, si c’est encore possible. Ne connaissan­t pas vos moyens pour entamer une thérapie conjugale, commencez d’abord par appeler SOS violence conjugale au 1-800-363-9010. En racontant votre histoire, on pourra vous orienter.

Penséedujo­ur Il faut commencer par éprouver du respect pour soimême : tout le reste suivra.

– Nietzsche

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