Le Journal de Quebec

GSP prudent dans le dossier de Jean Pascal

- MATHIEU BOULAY

Le cas de dopage de Jean Pascal continue de faire jaser dans les cercles des sports de combat. Georges St-pierre veut attendre les explicatio­ns du champion du monde avant de le condamner sur la place publique.

« C’est malheureux pour lui, a indiqué l’ancien champion de L’UFC. C’est malheureux pour les fans et pour tout le monde. Il n’y a personne qui gagne là-dedans.

« Jean Pascal, c’est quelqu’un que j’aime bien. Il représenta­it le Québec et je le suivais comme tous les combattant­s qui nous représente­nt à travers le monde. Je ne suis pas au courant de ce qui s’est passé et ça ne me tente pas de commenter. C’est une situation délicate pour moi. J’espère que les choses vont se replacer pour lui. »

RESPECT DES RÈGLES

Par contre, St-pierre a répété ce qu’il a déjà dit par rapport au dopage dans le passé.

« La loi, c’est la loi. Lorsqu’on signe un contrat, il faut respecter les règles. J’espère pour lui [Pascal] qu’il a de bons arguments. Je crois que c’est la même personne qui s’était aussi occupée de Lucian Bute. Il est un peu controvers­é.

« C’est la responsabi­lité de l’athlète de faire une enquête avec qui tu peux faire affaire et de savoir ce que tu mets dans ton corps. »

SUR SES GARDES

Lors de ses camps d’entraîneme­nt, « GSP » portait une attention presque maladive sur ce qu’il ingérait.

« Il n’y a aucune seringue qui est entrée dans mon corps durant ma carrière, a-t-il expliqué. Je savais tout au sujet de ce que je mangeais ou ce que je mettais dans mon corps.

« Ça pouvait même aller jusqu’à refuser une bouteille d’eau qui était déjà ouverte lorsqu’on me l’offrait. Les tests qu’ils font sont très précis et ils vont savoir si tu triches. »

Selon lui, il ne devrait pas y avoir de passe-droit, et ce, peu importe le nom de l’athlète, qui est pris en flagrant délit.

« Il faut sévir. Ceux qui trichent mettent la vie des autres combattant­s, qui sont honnêtes, en péril. Ce n’est pas juste. Les gens ne comprennen­t pas à quel point ça donne un énorme avantage. C’est fou. »

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