Bernier divague (encore) sur Twitter
Le chef du PPC affirme qu’il ne faisait que blaguer
AGENCE QMI | Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, a partagé mercredi une série de métaphores abracadabrantes sur son compte Twitter, laissant entendre que des cellules maoïstes ont envahi les partis politiques fédéraux.
« Je sais de bonne foi qu’une cellule maoïste contrôlée par la Chine a pris le relais du Parti conservateur et oblige les députés à se soumettre à des séances d’autocritique traditionnelles où ils doivent s’excuser pour leurs erreurs idéologiques et affirmer leur foi renouvelée dans la ligne du parti », a écrit M. Bernier.
L’ex-député de Beauce faisait référence à un tweet de la députée conservatrice Michelle Rempel, publié mardi, qui demandait pardon de vivre comme citoyenne blanche et cisgenre. Le tweet en tant que tel a été supprimé.
O’TOOLE DÉTENU
Maxime Bernier a poursuivi sa métaphore avec la publication suivante : « Une source me dit que la cellule maoïste a détenu Erin O’toole captif depuis son élection à la tête du parti et utilise un programme d’intelligence artificielle pour ses apparitions vidéo, ce qui explique pourquoi il apparaît si robotique. Personne n’a remarqué sa disparition en raison des restrictions de verrouillage ».
LES MAOÏSTES AUX COMMANDES
Maxime Bernier a poursuivi sa diatribe : « On me dit que les maoïstes qui ont depuis longtemps pris le contrôle des Libs, du NPD et des Verts ne sont pas contents de leurs camarades au Parti conservateur qui volent leurs lignes de réveil. Conflit d’ancienneté. Ils s’envoleront tous pour Pékin la semaine prochaine pour régler leurs différends et recevoir de nouvelles instructions du Parti communiste chinois ».
L’attaché politique du PPC a confirmé que c’est bien son chef l’auteur des messages.
« Quiconque a un minimum de sens de l’humour a pu comprendre qu’il s’agit d’une parodie pour se moquer du tweet woke de Michelle Rempel Garner et des virages à gauche du Parti conservateur sous Erin O’toole », a dit Martin Masse.
En date d’hier soir, aucun parti politique n’a réagi à ses publications.