Une masse salariale qui dérange
AGENCE QMI | Les directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey (LNH) rivalisent d’originalité pour maximiser la masse salariale de leur équipe dans les limites du règlement, et cette situation semble irriter certains joueurs.
Profitant d’une clause qui permet aux équipes de remplacer temporairement le salaire d’un joueur en cas de blessure à long terme, 19 clubs ont dépassé le plafond salarial sans toutefois contrevenir à un règlement.
Parmi ceux-ci, Julien Brisebois et le Lightning de Tampa Bay ont été les champions de cette manoeuvre avec notamment les noms de Nikita Kucherov, Marian Gaborik et Anders Nilsson qui ont figuré dans la liste des joueurs dont le salaire n’a pas été comptabilisé cette année. Ainsi, la formation floridienne a dépassé la limite permise de 17,34 millions $.
HAMILTON RÉAGIT
« Nous avons connu une bonne saison. Nous avons perdu contre une équipe qui dépasse le plafond de 18 millions $ ou quelque chose comme ça », a lancé le défenseur des Hurricanes de la Caroline Dougie Hamilton.
« Je ne critique pas les règles ou quoi que ce soit. Vous réalisez combien d’armes ils ont, et si vous pensez au nombre de joueurs supplémentaires que vous pourriez avoir avec l’argent, vous réalisez à quel point vous auriez plus de profondeur. C’est comme ça que ça s’est passé. Je sais que c’est arrivé avec des équipes dans le passé, je n’ai pas de problème avec ça. Vous réalisez juste à quel point cette équipe était bonne. »
AUCUNE IDÉE
À propos de son avenir, Hamilton a été plutôt flou. Il semble qu’il ne ferme pas la porte à un retour avec les Hurricanes. Ayant totalisé 10 buts et 42 points en 55 parties tout en montrant un différentiel de +20, il sera joueur autonome sans compensation cet été.
« Pour être honnête, je n’en ai vraiment aucune idée présentement, a-t-il avancé. Comme je vous l’ai dit avant, je voulais me concentrer sur le hockey. Pour ce qui est des discussions à propos d’un contrat, je n’ai jamais vraiment été impliqué. Je laisse mon agent faire. »
« Tout le monde sait que j’aime ça ici. Il y a de très bonnes personnes dans le vestiaire et à l’extérieur. Je n’ai rien de mauvais à dire sur l’organisation. J’espère pouvoir continuer. »