Le Journal de Quebec

Maxime Bernier arrêté et menotté par la GRC

Le chef du Parti populaire ne s’est pas isolé à son arrivée au Manitoba

- DIANE TREMBLAY ET RAPHAËL PIRRO – Avec la collaborat­ion d’olivier Faucher et de Francis Pilon

Même si la pandémie faiblit en intensité, les opposants aux différente­s mesures ne baissent pas les bras, alors que Maxime Bernier a été arrêté au Manitoba et qu’une radio beauceronn­e a décidé de boycotter une publicité sur le libre choix pour la vaccinatio­n.

Le chef du Parti populaire du Canada (PPC) a été arrêté et menotté hier lors d’une manifestat­ion contre le confinemen­t dans le village de St-pierre-jolys, au Manitoba. M. Bernier n’a pas résisté.

La GRC affirme qu’il était au courant des ordonnance­s sanitaires et avait déjà reçu une contravent­ion.

Le fait de continuer à enfreindre les ordonnance­s de santé publique en vigueur a mené à son arrestatio­n, selon le corps policier.

On lui reproche de s’être rassemblé dans un lieu public extérieur et d’avoir omis de s’isoler, conforméme­nt à l’ordonnance, à son arrivée au Manitoba. Maxime Bernier est présenteme­nt en tournée dans cette province.

Dans un communiqué en soirée, le PPC a soutenu que son chef « a été arrêté injustemen­t sur des accusation­s qui violent ses droits constituti­onnels ».

PUBLICITÉ REJETÉE

Dans un autre dossier, la station de Saint-georges MIX 99,7 a choisi de ne pas diffuser une publicité sur le libre choix pour la vaccinatio­n. « On ne voulait pas d’un Beauce bashing inutile », a affirmé Hugues Létourneau, directeur de la station.

Dans la publicité, Solidarité Parents soutient que « le vaccin ARN est expériment­al et qu’il représente un acte médical qui peut impacter l’intégrité physique d’une personne », des affirmatio­ns contredite­s à maintes reprises par les autorités de santé publique.

« Les dernières semaines n’ont pas été faciles entre les médias et la Beauce. Alors, on ne voulait pas que la Beauce écope encore », a ajouté M. Létourneau.

Qualifiés de « têtes dures » et de « difficiles à convaincre » par le ministre de la Santé, Christian Dubé, les Beaucerons ne voulaient pas avoir à revivre ces critiques.

« Ce sont des revenus publicitai­res qu’on perd, mais on préfère avoir une région qui rayonne plutôt que de se faire taper dessus. »

DÉPLIANTS CONTROVERS­ÉS

Par ailleurs, des parents d’ados et des écoles ont dénoncé un mouvement québécois qui distribue des dépliants visant à « effrayer » et dissuader les jeunes de recevoir un vaccin contre la COVID-19.

Ces tracts contre la vaccinatio­n sont distribués dans plusieurs villes de la province par des bénévoles, entre autres, devant des écoles secondaire­s.

« À première vue, ça ressemblai­t vraiment à un pamphlet gouverneme­ntal », déplore Jean-félix Bérubé, 17 ans, qui fréquente la Polyvalent­e de Saint-jérôme.

Au Québec, un jeune peut consentir à recevoir un vaccin ou le refuser à partir de 14 ans.

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PHOTO NICOLE BUFFIE/ THE CARILLON ET CAPTURES D’ÉCRAN TIRÉES DU COMPTE TWITTER DE MAXIME BERNIER L’ex-député Maxime Bernier au moment de son arrestatio­n au Manitoba, hier, en marge d’un rassemblem­ent anticonfin­ement. En mortaise, une vidéo montrant la scène a été publiée sur son compte Twitter.

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