OPPOSITION
MATHIEU LACOMBE MINISTRE DE LA FAMILLE
Il a paru tomber des nues en admettant l’incapacité de son ministère à créer des places en garderie, blâmant la lourdeur de la machine… après plus de deux ans de mandat. La fuite de données de la Place 0-5 a fait mal aussi. Semble plein de bonne volonté, mais il a une côte à remonter, alors que les besoins sont criants.
LIONEL CARMANT MINISTRE DÉLÉGUÉ À LA SANTÉ
Un ministre qu’on sent plein d’empathie, mais son plan pour diminuer les listes d’attente en santé mentale, en ayant recours aux professionnels du secteur privé, n’a pas eu d’impact pour l’instant.
Par contre, il a fait adopter la loi sur la procréation assistée.
ISABELLE CHAREST MINISTRE RESPONSABLE DU SPORT
Session à oublier pour l’ex-athlète. La Santé publique a placé en queue de peloton les besoins des jeunes sportifs lors des étapes de déconfinement. Elle était aussi embourbée devant la lourdeur administrative gouvernementale avant que le PM ne confie le dossier de la lutte à la violence conjugale à Geneviève Guilbault.
PIERRE DUFOUR MINISTRE DE LA FORÊT
On ne sait toujours pas quelle est la vision du gouvernement Legault pour la forêt. Et ce qu’on sait, c’est que les hauts fonctionnaires de son ministère ont mis des bâtons dans les roues pour la création d’aires protégées.
MARIE-ÈVE PROULX EX-MINISTRE DÉLÉGUÉE À L’ÉCONOMIE
Elle était ministre déléguée dans l’ombre, en sursis, en raison du climat de travail toxique qu’elle avait instauré dans ses bureaux. Le coup de grâce est venu avec de nouveaux départs dans son entourage, pour les mêmes raisons, et la menace de nouvelles révélations d’une ex-victime.
ANDRÉ FORTIN LEADER OPPOSITION OFFICIELLE PLQ
Sa présence comme leader a changé l’image du PLQ pour le mieux. Un style efficace et gentilhomme, plus près de Sébastien Proulx que de l’orageux Marc Tanguay. Par contre, il a formulé certaines critiques qui ont eu un effet boomerang, en raison du poids des années de pouvoir libéral.
DOMINIQUE ANGLADE CHEFFE OPPOSITION OFFICIELLE PLQ
Elle a amorcé un virage pour que le PLQ puisse courtiser à nouveau l’électorat francophone, par exemple, en présentant des propositions pour la langue française plutôt courageuses. Jamais excessive, elle manque par contre de solutions lorsqu’elle critique le gouvernement.
PIERRE ARCAND DÉPUTÉ DE MONT-ROYAL–OUTREMONT PQ
Malgré les consignes sanitaires, il s’est envolé vers le sud pour un voyage gênant pour sa formation politique, qui lui a valu d’être dépouillé de ses dossiers à l’opposition officielle. L’ex-chef intérimaire s’est retrouvé avec le bonnet d’âne et n’a presque pas été revu au parlement.
VÉRONIQUE HIVON DÉPUTÉE DE JOLIETTE PQ
L’habituée des bonnes notes a encore été redoutable dans le dossier des services de garde, débusquant des assouplissements dans les critères de qualification qui soulèvent des inquiétudes. Demeure une voix forte et crédible.
JOËL ARSENEAU DÉPUTÉ DES ÎLES-DE-LA-MADELEINE PQ
L’absence de Harold Lebel a créé un espace au PQ et le député des Îles est celui qui en a profité. Interventions constructives en santé, position convaincante pour demander la levée de l’urgence sanitaire en concertation avec l’opposition, le tout avec un ton posé, propice à de véritables gains.
PAUL ST-PIERRE PLAMONDON CHEF PARTI QUÉBÉCOIS
A bien commencé l’année, mais s’est embourbé avec un plaidoyer pour la réouverture des gyms en zone rouge, condamnée par des experts, puis en insinuant que François Legault avait contrevenu aux règles sanitaires. Le départ de Sylvain Roy le laisse avec seulement sept députés.
CATHERINE FOURNIER DÉPUTÉE INDÉPENDANTE DE MARIE-VICTORIN
La jeune femme a démontré qu’il était possible de jouer un rôle pertinent en siégeant comme indépendante. Première à soulever les difficultés pour les jeunes familles à trouver des maisons à prix raisonnable. Elle a présenté un projet de loi pour permettre le vote à l’âge de 16 ans.