Le Journal de Quebec

Les camionneur­s découragés

- ELISA CLOUTIER

L’industrie du transport se casse la tête pour tenter de minimiser les impacts de la fermeture partielle du pont Pierre-laporte sur leurs activités.

Bon nombre de camionneur­s empruntent le pont Pierre-laporte tous les jours, voire plusieurs fois par jour. La fermeture du seul lien où il leur est possible de circuler s’annonce « catastroph­ique », selon des directeurs des opérations, questionné­s par Le Journal.

Plusieurs tentent encore de trouver des solutions. Changement­s d’horaire et départs aussi tôt que 4 h du matin, hébergemen­t de chauffeurs, tout est présenteme­nt analysé, nous dit-on.

« Ça va être des frais et une perte de temps incroyable­s. Si nos véhicules sont immobilisé­s pendant deux heures, c’est deux heures qu’ils ne font pas de clients, deux heures pas payantes », affirme Isabelle Gagnon, directrice des opérations chez Gestion CBC, spécialisé­e en transport de conteneurs pour les chantiers de constructi­on.

« L’ENFER »

« Ça va être l’enfer ! C’est sur qu’on va avoir des retards sur les jobs. On ne pourra pas promettre de temps précis de livraison aux clients », poursuit-elle.

Le son de cloche est le même chez Pompage provincial situé sur le boulevard Bastien à Québec, qui possède une douzaine de camions servant au pompage du béton.

Le directeur des opérations, Ghislain Godbout, qui confirme avoir plusieurs clients sur la rive sud du fleuve, se gratte la tête afin de trouver des solutions.

« Ce ne sera pas l’fun. On a commencé à chercher des solutions », dit-il, d’un ton découragé.

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