Un grand bonheur pour Marie Turgeon
Des lieux de tournage (Québec et L’île-d’orléans) magnifiques, une histoire attachante, des partenaires de jeu exceptionnels et soudés les uns aux autres : Marie Turgeon parle de La dérape comme d’un projet de rêve qu’elle chérit énormément.
Par exemple, au sujet de son principal partenaire de répliques, Guy Jodoin, la comédienne ne tarit pas d’éloges.
« Tourner avec lui, c’est un beau cadeau de la vie, souligne-t-elle. Il est généreux sans bon sens. Il est drôle, sans être un clown. C’est quelqu’un de profondément amoureux de ce qu’il fait, qui est excellent. Ensemble, on trouvait toujours un moyen d’être meilleurs l’un pour l’autre. Et cette complicité ne se retrouve pas toujours entre acteurs, je peux le garantir ! Guy a cette volonté de toujours s’améliorer, et il était toujours prêt à travailler nos scènes. C’était un pur bonheur. »
Qui plus est, sur ce plateau, l’actrice retrouvait Camille Felton et Romane Denis, avec qui elle avait déjà joué dans le passé et dont elle dit admirer beaucoup le travail.
« Les jeunes sont beaucoup à la recherche de la justesse. Ils ont envie d’être bons. Ils ne s’assoient jamais sur leurs lauriers, et j’aime ça. C’est rafraîchissant, on n’est pas dans l’usine à saucisse. »
PLUS FÉMINISTE
On peut toujours voir et revoir l’entièreté de La dérape sur Club illico, et la troisième saison bat actuellement son plein à TVA. Les prouesses au volant de la jeune Julia (Camille Felton) sont bien sûr toujours à l’avant-plan dans cet ultime chapitre, mais en toile de fond, on suit encore les préoccupations des adultes de la série, dont Rick (Guy Jodoin) et Sandra (Marie Turgeon), les parents de Matt (Maxime Gibeault) et Alex (Samuel Gauthier), l’amoureux de Julia.
Pour le couple fortuné et bon chic, bon genre que forment Rick et Sandra, l’heure est à la remise en question.
Madame aspire à vendre la maison familiale et à partir explorer le monde en voilier, maintenant que leurs garçons sont au seuil de l’âge adulte et que Rick est désormais bien remis de l’accident qui l’avait sérieusement amoché à la première saison. Marie Turgeon souligne qu’ellemême, maman d’une grande adolescente, connaît très bien cette réalité des parents qui doivent se redéfinir, une fois le devoir d’éducation de la marmaille accompli.
Mais la passion de monsieur pour le karting n’est jamais loin, et les plans du duo seront bousculés par des événements imprévus impliquant Julia, leur belle-fille adorée. On peut supposer que le bruit des courses continuera de siffler dans leurs oreilles…
Marie Turgeon se réjouit de la tournure plus féministe qui a été donnée à l’évolution de son personnage. Fille d’un prospère concessionnaire de voitures ayant toujours grandi dans la ouate, Sandra demeure la designer femme d’affaires cartésienne qu’elle a toujours été, mais est davantage appelée à poser son poing sur la table pour défendre ses idéaux au fil des épisodes.