Entre Sports 30 et Marguerite Volant
Enfant, Philippe-audrey Larrue-st-jacques avait des goûts télévisuels hétéroclites. Il pouvait aussi bien passer des heures devant les nouvelles du sport que plonger dans une série d’époque ou être aspiré dans un bulletin d’actualités déjanté. Des souvenirs uniques. Philippe, quelles émissions t’ont marqué quand tu étais jeune ?
Ce qui est drôle, c’est que quand j’étais jeune, je n’écoutais pas tant que ça des émissions pour enfants. Il y en a deux qui me reviennent et c’est peut-être étonnant. D’abord Sports 30, à RDS. J’écoutais ça à l’infini. Ça commençait à 5 h 30 et c’étaient des reprises pendant quatre heures. C’est comme ça que ’ai dévelo é ma assion du hockey. Mais l’émission qui m’a marqué quand j’étais petit, c’est Marguerite Volant [NDLR : avec Catherine Sénart]. C’est très bizarre. Ça n’a pas tant marqué les esprits, mais je me souviens d’avoir écouté Marguerite Volant au grand complet.
Qu’aimais-tu particulièrement dans cette série?
C’est sûr que c’était l’époque. [...] L’histoire, je ne m’en souviens plus trop, mais c’étaient les costumes, les paysages et la reconstitution de l’époque qui me fascinaient vraiment beaucoup.
Enfant, regardais-tu beaucoup la télé ou étais-tu plus intéressé par les sports ?
Je n’étais pas du tout sportif, mais je n’écoutais pas vraiment la télé. Premièrement, on n’avait pas tellement de postes à la maison, donc ce n’était pas si intéressant que ça, d’écouter la télé pour un enfant. Et la télé que je regardais, c’étaient des émissions pour adultes, comme à Canal D… Ce n’était pas excitant. J’étais plus du genre à aller à la bibliothèque municipale ou au cinéma.
Y a-t-il un personnage qui t’a
’
que tu es ?
S’il y a quelque chose qui m’a impressionné, qui m’a inf uencé, parce que j’allais à une garderie où il y avait une télé, c’est Télé-pirate. L’idée des sketchs, l’idée de la folie… Le souvenir que j’en ai, c’est un truc à la limite surréaliste. [...]
Ça et Le studio, avec Bruno
Blanchet et Guy Jodoin. C’était surréaliste, mais vraiment bon.
Et plus tard ?
La fin du monde est à 7 heures, c’était mon émission quand j’avais à peu près 10 ans. [...] J’aurais voulu être dans La fin du monde.... Pour moi, Bruno Blanchet, Jean-rené Dufort, Patrick Masbourian et Isabelle Maréchal, c’étaient vraiment des vedettes.
Aimerais-tu relancer une émission de ce genre ?
J’adorerais ça. C’est un rêve ! Ça n’existe plus vraiment, une émission comme ça. Mais ça prend un Marc Labrèche pour gérer ça.
Que penses-tu de la télé jeunesse d’aujourd’hui ?
’ pas beaucoup. Avec Like-moi ! à Télé-québec, une des chaînes les plus actives en télé jeunesse, j’étais vraiment impressionné par la qualité éducative des émissions jeunesse. [...] Et ce que je vois avec les émissions pour ados, c’est que sur les réseaux sociaux, ça s’intègre vraiment bien à leur
consommation télé.