DRUMMOND VIBRE
S’il est un berceau formidable et essentiel pour le hockey junior au Québec c’est bien Drummondville la belle, la seule ville du junior majeur dont l’équipe est gérée par un organisme à but non lucratif.
Pas de proprio, l’équipe est aux Drummondvillois et l’histoire d’amour avec ses Voltigeurs dure depuis près de 40 ans. Autant les joueurs sont traités comme des petits rois, autant on les encadre de façon professionnelle même s’ils ne sont pas destinés à une carrière dans les grands circuits.
Vendredi, malgré toutes les embûches restrictives, pas de déjeuner, pas de souper et un encan strictement silencieux en ligne, les organisateurs de l’omnium ont réussi à ramasser autour de 50 000 $.
Un véritable tour de force. Même la popularité soudaine du Canadien en série est venue leur donner un coup de main puisque le chandail de Cole Caufiled, bien autographié, s’est vendu 2500 $.
Des pièces d’équipement de Price, Toffoli et Suzuki ont tout d’un coup pris de la valeur. En passant, Dominique Ducharme a dirigé Drummondville pendant deux ans avant de se joindre au Canadien, mais on n’a pas vendu son veston.
Parmi les invités, six anciens joueurs des Voltigeurs, dont Sergei Boykov, repêché par le Colorado mais qui a passé les deux dernières années avec le Dynamo de Moscou. Quand tu es passé par Drummondville, tu y reviens toujours.
Évidemment, le commissaire Gilles Courteau ne pouvait frapper la longue balle après une chirurgie récente au thorax et il n’a travaillé que sur les verts en plus de marcher tout le parcours.
Et de la belle visite. L’instructeur de gardien de but, Stéphane Waite, souriant, serein et qui semble bien remis de la fin abrupte et un peu bizarre de son association avec le Canadien. Il se réjouit des succès de Price et il n’est aucunement surpris. Aucune rancune.
Aussi originaire de Drummond, le pro de golf Jean Laforce qui frappe toujours la pilule à un mille malgré qu’il ne pèse pas 150 livres. Un phénomène.
Ah oui, il y avait aussi le grand patron de Canimex, Roger Dubois, 82 ans, qui ne m’a pas lâché de la journée parce qu’il frappe la balle plus loin que moi. Je suis revenu épuisé.
ET ENCORE PLUS
Le club de golf de Drummondville est présentement dans une condition optimale, magnifique. Toutefois, dans deux ans, on le fermera, on le redessinera et il sera complètement refait incluant un nouveau chalet ultra moderne ainsi qu’un grand hôtel que vous verrez grandir près de la 20.
Ce club de golf légendaire a été fondé en 1924 et il appartient maintenant à la firme Soprema, un géant de l’innovation dans la science du bâtiment. Un autre joyau international de Drummondville. Quelle ville dynamique !