Pas juste une partie de plaisir
Si Gabrielle Lepage vit son rêve en nageant pour la troupe du spectacle « O », il n’en demeure pas moins que comme tout athlète, elle ne ménage pas les efforts pour être au sommet de son art et y rester.
Bien sûr, la préparation pour le spectacle demande un entraînement quotidien méticuleux. Quand les représentations débuteront, il y aura deux spectacles par jour, du mercredi au dimanche, à l’exception de quelques dates où une seule présentation sera offerte.
Normalement, avant la pause COVID, « O » était présenté 10 fois par semaine.
« On a six semaines d’entraînement pour le retour, et les entraînements sont de plus en plus longs. Il y a toute une équipe médicale qui nous suit pour aider à guérir de petites blessures ou à renforcer un groupe musculaire. Nous sommes vraiment bien accompagnés », indique Gabrielle Lepage.
À LONG TERME
Contrairement à la compétition où il faut songer tôt à une après-carrière, les nageuses du spectacle peuvent en faire leur gagne-pain pendant de nombreuses années.
« Plusieurs filles avec lesquelles je nage sont là depuis une dizaine d’années. J’apprécie le lien qui se développe avec les collègues nageurs et nageuses. Je me vois ici à long terme. J’ai essayé la vie de bureau et j’ai apprécié ça, mais je préfère faire les spectacles. J’ai besoin d’une vie d’action », s’exprime-t-elle.
Dans la dernière année, elle a eu l’occasion d’entreprendre une maîtrise avec son frère (le triathlète Alexis Lepage) en développement des personnes et organisations à l’université Laval.
Elle a aussi occupé un emploi au Centre de la francophonie des Amériques. Rien de tel, toutefois, que l’« O », pour être dans son élément.