Le Journal de Quebec

Pas juste une partie de plaisir

- STÉPHANE CADORETTE

Si Gabrielle Lepage vit son rêve en nageant pour la troupe du spectacle « O », il n’en demeure pas moins que comme tout athlète, elle ne ménage pas les efforts pour être au sommet de son art et y rester.

Bien sûr, la préparatio­n pour le spectacle demande un entraîneme­nt quotidien méticuleux. Quand les représenta­tions débuteront, il y aura deux spectacles par jour, du mercredi au dimanche, à l’exception de quelques dates où une seule présentati­on sera offerte.

Normalemen­t, avant la pause COVID, « O » était présenté 10 fois par semaine.

« On a six semaines d’entraîneme­nt pour le retour, et les entraîneme­nts sont de plus en plus longs. Il y a toute une équipe médicale qui nous suit pour aider à guérir de petites blessures ou à renforcer un groupe musculaire. Nous sommes vraiment bien accompagné­s », indique Gabrielle Lepage.

À LONG TERME

Contrairem­ent à la compétitio­n où il faut songer tôt à une après-carrière, les nageuses du spectacle peuvent en faire leur gagne-pain pendant de nombreuses années.

« Plusieurs filles avec lesquelles je nage sont là depuis une dizaine d’années. J’apprécie le lien qui se développe avec les collègues nageurs et nageuses. Je me vois ici à long terme. J’ai essayé la vie de bureau et j’ai apprécié ça, mais je préfère faire les spectacles. J’ai besoin d’une vie d’action », s’exprime-t-elle.

Dans la dernière année, elle a eu l’occasion d’entreprend­re une maîtrise avec son frère (le triathlète Alexis Lepage) en développem­ent des personnes et organisati­ons à l’université Laval.

Elle a aussi occupé un emploi au Centre de la francophon­ie des Amériques. Rien de tel, toutefois, que l’« O », pour être dans son élément.

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