La pandémie pourrait avoir fait une fleur aux cybercriminels
AGENCE QMI | Choisir la commodité au détriment de la sécurité et de la confidentialité des données est la dernière tendance observée par IBM qui a publié, hier, les résultats d’une étude réalisée à l’échelle mondiale, consacrée aux comportements numériques et à la cybersécurité.
Il s’agit d’un penchant qui est ressorti chez les nouvelles générations, pendant la pandémie, notamment en raison des options de services en ligne ou sans contact.
MULTIPLICATION DES COMPTES
Par ailleurs, au cours de la période pandémique, les Canadiens ont en moyenne créé cinq nouveaux comptes en ligne, que ce soit pour le magasinage, le commerce de détail, les services alimentaires ou les services de vidéoconférence. Ce sont les 35 ans et moins qui en ont créé le plus, selon l’étude D’IBM.
La moyenne mondiale est plutôt de 15 nouveaux comptes en ligne au cours de cette même période.
Près de 74 % des gens sondés ont mentionné qu’ils réutilisaient les mêmes identifiants de connexion pour différents comptes et ils sont 36 % à affirmer utiliser toujours ou la plupart du temps les mêmes identifiants pour tout.
Bien qu’une majorité de Canadiens ont régulièrement recours à l’authentification à facteurs multiples, une méthode qui contribue à réduire le risque de piratage ou de vol de données, la multiplication des comptes et l’utilisation des mêmes identifiants pour tout imposent un fardeau plus lourd sur les entreprises en matière de sécurité, peu importe leur secteur d’activité.
La majorité (56 %) des Canadiens ont aussi confié à IBM qu’ils ne projettent pas de supprimer ou de désactiver les nouveaux comptes qu’ils ont créés pendant la pandémie, même après le retour de la société aux normes prépandémie, ce qui accroît le nombre de cibles pour les cybercriminels, a indiqué IBM.
Environ 79 % des Canadiens font confiance aux institutions financières pour ce qui est de protéger leurs renseignements personnels et leurs données sensibles alors que 75 % des Canadiens font confiance aux entreprises du secteur de la santé, selon les résultats de l’étude.
À l’opposé, 51 % des Canadiens ont affirmé « ne pas faire beaucoup confiance » ou « ne pas faire du tout confiance » aux médias sociaux.