Angoisse et consternation à l’école e
L’angoisse était palpable à la sortie des classes de l’école Filteau où plusieurs parents s’étaient rendus pour attendre leurs enfants qui revenaient de la base de plein air de Sainte-foy.
« J’ai hâte de la voir », a lancé une mère de famille quelques instants avant la sortie des élèves vers 15 h 30. « L’école ne nous a rien dit », disait Émilie Paquet visiblement nerveuse.
Sa fille, en quatrième année, était aussi en sortie de fin d’année à la base de plein air de Sainte-foy. Le stress a diminué d’un cran lorsqu’elle a appris que la victime était un garçon, mais l’accolade à sa fille qui sortait de l’école en disait long sur son état d’esprit.
Les grands-parents, qui ont aussi accouru sur place, ont ensuite confirmé que la fillette était dans la classe de la victime. « Elle ne parle pas, elle est stressée », a constaté la grand-mère en voyant sa petite-fille.
NOUVELLE INQUIÉTANTE
Plusieurs parents ont eu la frousse de leur vie en apprenant la triste nouvelle. C’est le cas d’andres, qui savait que son fils de 10 ans était à la base de plein air hier.
« Ç’a été très dur », soufflait le père visiblement ébranlé même si son garçon était à ses côtés. Il a sans succès tenté d’appeler à l’école et s’est donc immédiatement dirigé dans le secteur du Plateau de Sainte-foy. « J’ai roulé très vite pour venir ici », avouait-il.
Les professeurs se sont rassemblés après les cours tout comme des élèves de la classe de la victime et leurs parents. « C’est triste pour les parents, c’est triste pour le professeur », déplorait Awa, en pleurs. « C’est un professeur qui tient à la sécurité », assurait la mère, élogieuse.
Sa fille a vu son ami partir en ambulance, mais la mauvaise nouvelle ne lui avait pas encore été annoncée.
« Elle, ça va. Elle ne sait pas que… », disait la mère, qui n’a pu achever sa phrase. Un soutien psychologique était déjà sur place pour accompagner les enfants.