Une veste qui fait sourire
MONTRÉAL | La Néo-écossaise Ellie Black était de passage à Montréal, hier, où elle a reçu sa veste officielle en vue des Jeux olympiques de Tokyo, comme le reste de l’équipe canadienne de gymnastique artistique.
Sur la place Nadia Comaneci, à l’ombre du Stade olympique, l’endroit était symbolique puisque c’est à Montréal que Black a signé l’un de ses meilleurs résultats en carrière en remportant la médaille d’argent du concours général aux Championnats du monde, en 2017. Elle était alors devenue la première gymnaste canadienne à grimper sur un podium à un concours multiple lors de Mondiaux.
« C’est à Montréal où j’ai eu une performance fantastique pour être en mesure d’obtenir la médaille d’argent aux Mondiaux en 2017, a elle-même rappelé l’athlète native de Halifax. Nous avons aussi un centre d’entraînement national ici et j’y ai passé beaucoup de temps. C’est très spécial d’être ici pour recevoir ma veste dans le cadre de cette présentation avec les autres membres de l’équipe alors que j’en serai bientôt à mes troisièmes Jeux olympiques. »
Âgée de 25 ans, Black est la grande meneuse de l’équipe canadienne. Le Québécois René Cournoyer sera le seul représentant du Canada chez les hommes, tandis que l’équipe féminine est complétée par Shallon Olson, Brooklyn Moors et Ava Stewart, sans oublier la Québécoise Rose Woo, à titre de remplaçante.
« Étant donné que nous n’avons pas d’équipe masculine, je vais participer individuellement aux six disciplines qui composent le concours multiple, a pour sa part précisé Cournoyer, qui en sera à ses premiers Jeux olympiques. Je vais essayer de me classer pour la finale “all-around”, mais aussi aux finales par appareil. De faire le concours multiple aux Jeux olympiques, c’est vraiment un rêve qui devient réalité pour moi. »
Cournoyer, 24 ans, sera notamment à surveiller à l’épreuve de la barre fixe.
LA NOUVELLE GÉNÉRATION
Chez les femmes, l’américaine Simone Biles, quadruple championne aux Jeux de Rio en 2016, attirera inévitablement l’attention, mais le contexte pandémique laisse croire que certaines surprises pourraient survenir.
« Pour ces Jeux, il semble y avoir une ouverture pour la nouvelle génération, a repris Black, qui rêve évidemment à une première médaille olympique. Nous voyons de nouveaux visages qui n’auraient pas été là en 2020. C’est le cas dans notre équipe avec Ava Stewart, qui a seulement 15 ans. Partout dans le monde, à travers les différents pays, il semble y avoir des jeunes qui poussent. C’est différent cette année puisque des nations ont eu beaucoup de compétitions, d’autres pas. De notre côté, l’équipe veut faire du mieux qu’elle peut. »