Les gardiens de la flamme
Styx lance son 17e album, Crash of the Crown
Styx fêtera l’an prochain son 50e anniversaire. La formation vient de lancer un 17e album intitulé Crash of the Crown. Un opus qui renoue avec les couleurs rock progressif qui ont été la signature de la formation au milieu des années 1970.
Il s’agit du quatrième album de Gowan avec Styx. Le chanteur et claviériste canadien avoue avoir poussé dans cette direction.
« C’était dans mon agenda. On voulait injecter une touche de rock progressif dans les chansons et être plus expérimental et plus aventureux. Le réalisateur Will Evankovich, qui a contribué à l’écriture de 13 des 15 pièces, poussait aussi dans cette direction », a indiqué Gowan, lors d’un entretien téléphonique.
Crash of the Crown s’approche de l’album concept sans en être un. La majorité des titres aborde le renouveau.
« Celui qui arrive après une grande chute et une catastrophe. Ce que tout le monde va vivre après la pandémie. Et ce qui est étrange, c’est que les chansons ont été écrites avant que la COVID-19 déstabilise la planète. On dirait que la thématique de l’album est encore plus pertinente », a-t-il fait savoir.
PROLONGER LA TRADITION
Gowan doit mettre de côté ses réflexes solo lorsqu’il écrit pour Styx.
« Je fais partie d’un collectif. Et lorsque j’arrive avec une idée qui sonne comme Styx, c’est quelque chose qui me rend heureux, parce que ça contribue à prolonger la vie du groupe », a-t-il raconté.
Interrogé sur le défi d’être toujours pertinent après 49 ans de carrière, Lawrence Gowan précise que cette pertinence est déterminée par le public.
« On essaie de prolonger la tradition du Classic Rock et nous allons poursuivre aussi longtemps que le groupe va exister et qu’il y aura des milliers de personnes pour nous voir sur scène. On essaie d’écrire des chansons qui résonnent et auxquelles les gens peuvent s’identifier. Et si on réussit, nous allons être pertinents pour ces gens », a-t-il expliqué.
Styx propose, avec Crash of the Crown, son meilleur album depuis le départ de Dennis Deyoung. On sent un groupe inspiré et qui ramène les effluves rock progressif de la belle époque. The Mission, lancé en 2017, était un pas dans la bonne direction, mais ce 17e opus studio est supérieur. Après 49 années de carrière, la formation est en pleine possession de ses moyens et encore capable de faire de la bonne musique.