Le Journal de Quebec

La nuit porte conseil à Dechambeau

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU

Bryson Dechambeau n’est pas surnommé « the Mad Scientist » à tort. En pleine nuit de jeudi à vendredi, après la première ronde, il a trouvé un truc pour stabiliser son bâton dans son élan.

Auteur d’une carte initiale de 73 (+2), le champion en titre de l’omnium américain avait éprouvé des problèmes avec son arme de destructio­n massive : le monstrueux kraken qu’est son bois de départ.

Jeudi soir, il a tenté d’élucider ce qui clochait dans son puissant élan même s’il avait maintenu une distance moyenne de 337,4 verges des tertres et touché 8 des 14 allées. La qualité de ses coups de fers laissait aussi à désirer selon ses propos. Après sa ronde, il a donc frappé des balles jusqu’à 21 h 30, heure locale, en pleine noirceur sans trouver l’important petit détail.

DANS LES POIGNETS

« J’étais très frustré en partant. Mais j’ai trouvé la solution en pleine nuit. Mon intuition était bonne, car à l’échauffeme­nt ce matin (hier), mon truc a fonctionné. Je garde mon poignet droit plié plus longtemps après l’impact », a expliqué scientifiq­uement Dechambeau après une satisfaisa­nte deuxième ronde de 69 (-2). Un aigle à son 9e fanion et quatre oiselets l’ont aidé à grimper au tableau alors qu’il se trouve à égalité avec la normale après 36 trous.

« Je devais stabiliser la face de mon bâton, a-t-il poursuivi. Le truc a fonctionné avec mes bois, mais non avec mes fers. Je m’attribue une note de C dans mon jeu. Si je peux trouver une solution pour mes fers et gagner en confort dans l’ensemble, je crois en mes chances ce week-end. Mon jeu court est vraiment à point. »

Il a donc encore pris la direction du champ de pratique après son point de presse.

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