Le Journal de Quebec

ARPENTEZ LES SENTIERS DE LA FIERTÉ NATIONALE, LES RUES SONT BELLES, L’HISTOIRE N’ATTEND QUE VOUS !

Du 24 au 26 juin de 12h à 17h

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Station 1 — JARDINS JEAN-PAUL-L’ALLIER

SAINT-VALLIER ET DU PARVIS

Le Jardin Jean-paul-l’allier est à la fois moteur et symbole de la relance du coeur de lac apitale. Cette station des Sentiers de lafiert é permet de rappeler ladensit é du quartier Saint-roch d’autrefois, — quartier tissé serré s’il en est un, — qui fut dans ladernièr e moitié du XIXE siècle l’un des plus densément peuplés au pays. C’est à partir des années 1820 que Saint-roch développa toutes les caractéris­tiques des milieux ouvriers de l’ère industriel­le.

Station 2 — PASSAG E DU RÉSEAU DES UNIVERSITÉ­S

ENTRE SAINTE-HÉLÈNE ET FLEURIE

Connaissan­ce et nouvelles technologi­es sont l’une des signatures modernes du quartier et illustrent sa renaissanc­e amorcée dans les années 1990. Celle-ci s’est notamment incarnée dans le déploiemen­t d’une cité éducative et la venue de regroupeme­nts d’artistes et de lieux culturels. L’intuition d’un homme, l’artiste Louis Fortier, ac ontribué à initier lar evitalisat­ion avec un projet appelé « l’îlot Fleurie ».

Station 3 — GRANDS MAGASINS ET COMMERCES DE LA RUE SAINTJOSEP­H

RUE SAINT-JOSEPH (À CÔTÉ DE L’ÉGLISE SAINT-ROCH)

Le XIXE siècle vit fleurir des temples commerciau­x prestigieu­x où magasinaie­nt toutes les couches de lasociét é de Québec. On peut nommer Lacompa gnie Paquet, le Syndicat de Québec, Pollack, J.-B. Laliberté (fermé en janvier dernier après plus de 150 ans d’activités) et une pharmacie, Brunet, en affaires depuis 166 ans, ce qui fait d’elle l’une des plus anciennes d’amérique du Nord encore en fonction.

Station 4 — LE COMPLEXE LÉPINE

RUE SAINT-VALLIER EST COIN LÉPINE

Accueillan­t aujourd’hui la centrale créative Le Réacteur, cet ensemble de bâtiments permet de rappeler le florissant commerce de l’ébéniste Germain Lépine. En 1845, il ouvrit ici un atelier rapidement associé aux services funéraires. La maison Lépine vit passer quatre génération­s de ses descendant­s, se voyant confier au cours du temps une quantité impression­nante de funéraille­s de personnali­tés politiques et religieuse­s de laville de Québec.

Station 5 — LE QUARTIER CHINOIS

RUE SAINT-VALLIER EST (SOUS LA STRUCTURE DE L’AUTOROUTE)

Peu de vestiges rappellent encore le quartier chinois de Québec délocalisé par la constructi­on des bretelles de l’autoroute Dufferin-montmorenc­y dans les années 1970. Ses racines plongent jusqu’à la première moitié du XXE siècle alors que les premiers immigrants d’origine chinoise y ont ouvert de nombreuses blanchisse­ries puis des restaurant­s, la mémoire de leur présence inspirant notamment le créateur Robert Lepage pour lamise en scène et l’écriture du collectif de lat rilogie des Dragons.

Station 6 — LA BRASSERIE DE JEAN TALON

CÔTE DE LA POTASSE ET VALLIÈRE

Mise sur pied de 1668 à 1670, lapr emière brasserie commercial­e de lanouv elleFrance représente l’un des grands gestes de développem­ent économique de l’intendant Jean Talon. La bière produite était de bonne qualité mais ne parvint pas à concurrenc­er économique­ment les arrivages européens. Le site accueiller­a par la suite les palais de l’intendant puis beaucoup plus tard, de nouvelles activités brassicole­s et ce, jusque dans les années 1970.

Station 7 — L’ÉDIFICE DE L’ACTION CATHOLIQUE

11, RUE SAINT-PAUL

Beaucoup de journaux de la capitale ont eu pignon sur rue à la Haute-ville mais l’un des plus populaires faisait bande à part au coin des rues Saint-paul et Vallière. L’action catholique (1915-1962) rejoignait un important lectorat. Peu d’organes de la presse écrite ont résisté à la profonde mutation des dernières décennies. Un autre quotidien de la ville connait pourtant encore aujourd’hui un vaste tirage : Le Journal de Québec, publié pour la première fois le 6 mars 1967 et ayant ouvert des bureaux et une imprimerie à Québec en 1972.

CETTE STATION A ÉTÉ RÉALISÉE EN PARTENARIA­T AVEC LE JOURNAL DEQUÉBEC.

Station 8 — LA RUE SOUS-LE-CAP

COIN DE LA CÔTE DU COLONNEL-DAMBOURGÈS ET RUE SOUS-LE-CAP

Ayant longtemps porté le nom de Petite rue du Sault-au-matelot, — d’après une anecdote voulant qu’un matelot soit tombé de la falaise pour y atterrir ! — ou ruelle des Chiens, son cours sinueux, son étroitesse et les passerelle­s qui la surplomben­t en font un lieu d’un pittoresqu­e sans égal. Aujourd’hui irrésistib­le et charmante, elle permet malgré tout d’évoquer les conditions de vie d’une époque révolue.

Station 9 — LES QUAIS DE LA CHESNAYE ETDE COMPORTÉ

SUR SAINT-ANTOINE PRÈS DE DALHOUSIE

Visibles sur la rue Saint-antoine, ces quais construits à la fin du XVIIE siècle sont le prétexte idéal pour se remémorer l’activité commercial­e fébrile du Régime français. Le mur de pierre qui longe la rue Saint-antoine et qu’on peut encore apercevoir est un contrefort de la seconde batterie Dauphine, une constructi­on défensive. La rue comporte aussi des inscriptio­ns indiquant les différente­s limites des ber ges au cours du temps.

Station 10 — LA PLACE DES CANOTIERS

RUE DALHOUSIE

Récompensé parle Prix du Jury des Mérites d’architectu­re de la Ville de Québec en février dernier, cet espace remarquabl­e est parfait pour évoquer l’importance du fleuve dans la vie de Québec à travers les siècles : échanges avec les autochtone­s, commerce du bois, constructi­on navale, passage d’une immigratio­n massive, commerce maritime, tourisme... Au XIXE siècle, le secteurfut aussi le théâtre de batailles importante­s pour les débardeurs du port et d’une activité syndicale fondatrice des nouveaux rapports entre ouvriers et donneurs d’ouvrage.

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