J’achète fièrement local!
... et si on se passait le mot.
Plusieurs consommateurs ont fortement été sensibilisés au commerce local lors de la première vague de la pandémie actuelle. Le ralentissement de l’économie nous a aussi fait comprendre que nous étions parfois dépendants de l’exportation étrangère. La pénurie de masques, de respirateurs et de vêtements de protection dans le système de santé a sollicité l’appel du gouvernement québécois à inciter les gens à consommer davantage pour nos commerces locaux. L’achat local est alors devenu un cheval de bataille pour plusieurs et avec raisons. L’économie ayant fortement été secouée, il fallait et il faut encore pallier les difficultés que subissent plusieurs commerçants du Québec pour soutenir l’économie d’ici. Afin de clarifier le concept de l’achat local, il est bien de souligner que de consommer localement peut varier à plusieurs degrés.
L’achat local, mais pourquoi ?
Acheter local peut nécessairement réduire le kilométrage entourant la conception du produit. Par exemple, le légume ou le fruit acheter et produit localement réduit la durée du transport pour se rendre à votre assiette. En plus, on réduit le risque de pertes. En d’autres mots, l’apport écoresponsable de l’achat local stipule que même si vous devez vous déplacer d’un commerce à l’autre, vous aurez malgré tout réduit la distance du produit confectionné ou produit à l’étranger et livré ensuite à Montréal par bateau. Bref, le transport maritime, aérien et routier un impact considérable sur l’environnement, ce qui peut être facilement évité lorsqu’on peut encourager nos producteurs et entrepreneurs d’ici. Un argument solide est certainement le fait que de consommer local permet de préserver des emplois de chez nous ! Il est possible que le produit concerné coûte beaucoup plus cher qu’un produit similaire provenant de l’étranger. Néanmoins, l’achat local est souvent synonyme de qualité dans les matériaux de production. De ce fait, la qualité peut facilement contrer la quantité de produits que vous achetez. À titre d’exemple, si nous prenons un morceau de vêtement, il est tout à fait possible de réduire ses morceaux de vêtements en optant pour des tenues neutres et capsulaires ne succombant pas aux tendances modes passagères. Les dépenses peuvent ainsi s’équivaloir et si le produit est conçu de A à Z ici et permet de créer et à la fois de maintenir des emplois d’ici. Du côté de l’alimentation, il est également possible de réduire les intermédiaires par le biais de circuits courts et locaux, comme les marchés publics, les kiosques fermiers ou les paniers de légumes livrés hebdomadairement par les producteurs. Cette dernière option est intéressante si vous désirez accroître la part monétaire des producteurs étant au tout début de la chaîne de production de leurs aliments frais et de saison.
La pensée communautaire
Consommer local est également une belle façon de prendre conscience des produits tout près de chez soi, mais aussi de se sensibiliser aux commerçants québécois. Nous savons tous à quel point la pandémie a été difficile pour eux, pour leurs affaires certes, mais surtout pour leur moral. À vrai dire, accorder une sensibilité à l’égard de nos commerçants favorise une pensée moins individualiste. Il est, dès lors, intéressant de reconnaître l’importance que le rapport humain puisse avoir sur nos achats. L’achat local favorise cette philosophie en facilitant le contact avec les producteurs, les artisans ou bien les manufacturiers. Au-delà du produit et de ce qu’il nous apporte rationnellement, vient aussi des significations. Ainsi, juxtaposer nos achats à une fierté et à une connaissance de l’histoire et de la mission de ces commerçants québécois permet d’accroître le lien intangible avec ceux-ci. Encourager le commerce local devient donc une manière de préserver l’économie, des relations et la transmission des pratiques et du talent de génération en génération; un legs incommensurable pour une société.
www.lepanierbleu.ca
Si jamais vous désirez mettre l’épaule à la roue afin de consommer davantage des produits locaux, la plateforme web du panier bleu est une belle option. Les commerces de détail québécois peuvent s’en servir comme vitrine et accéder à des outils pour les accompagner dans leur transformation numérique. Plus spécifiquement, le moteur de recherche et la carte interactive nous permettent de raffiner ce que l’on cherche et dans quel quartier, pour nous amener ensuite vers une liste de commerçants, ainsi que des fiches détaillées de leurs services. Pour faire un achat, il suffit d’aller sur le site Internet du détaillant choisi.
mangeonslocal.upa.qc.ca/explorer
D’ailleurs, l’union des producteurs agricoles a créé une géolocalisation facilitant la recherche de marchés locaux. Mangeons local plus que jamais! est une initiative afin de faciliter l’accès à des produits frais et diversifiés et contribuer au dynamisme de nos régions. Voici une belle façon de réduire les intermédiaires pour l’achat de vos aliments si vous désirez optimiser votre achat local.