Il aurait ouvert le feu sur son ex-conjointe
Le suspect accusé d’utilisation négligente d’une arme à feu
Un courtier immobilier de Québec demeurera derrière les barreaux après avoir été accusé d’utilisation négligente d’une arme à feu. Il aurait tiré sur son ex dans la nuit de vendredi à hier.
C’est vers 4 h du matin que Daniel Nolet a ouvert le feu sur une femme avec un fusil de calibre 12 dans son domicile du boulevard Saint-claude, près de la route Sainte-geneviève, dans La Haute-saint-charles.
La victime, âgée de 41 ans, a été transportée au centre hospitalier, mais on ne craint pas pour sa vie. Il s’agirait de l’exconjointe du tireur, d’après plusieurs sources.
Les circonstances de l’événement demeurent nébuleuses, mais selon nos informations, l’agent immobilier de 49 ans aurait tiré un seul projectile. Hier matin, la thèse de l’accident n’était pas exclue par les enquêteurs du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Père de deux enfants, Nolet n’a opposé aucune résistance lorsque le SPVQ a procédé à son arrestation, quelques minutes après qu’il eut fait feu.
ACCUSATIONS
À son passage au palais de justice de Québec par visioconférence hier après-midi, Nolet a été formellement accusé d’utilisation négligente d’une arme à feu. Toutefois, d’autres accusations pourraient être portées contre lui d’ici quelques jours, à la suite de l’enquête.
Pour cette raison, la Couronne s’est opposée à la remise en liberté de l’accusé d’ici son retour en cour, mardi. Il sera donc détenu jusque-là.
Une ordonnance interdisant à M. Nolet d’entrer en contact de quelque façon que ce soit avec la femme qui a été blessée lui a également été remise.
Ces deux décisions ont visiblement ébranlé Daniel Nolet qui avait l’air surpris de la tournure des événements, laissant échapper un petit son de désapprobation.
VOISINAGE TROUBLÉ
Hier matin, des voisins étaient surpris de voir la quiétude de leur quartier troublée, alors que certains ont été réveillés en panique par le bruit des autopatrouilles ou par la visite des policiers à l’aube.
« On est viré à l’envers un peu, surtout que ça arrive aussi proche de chez nous. Le [projectile] aurait pu se rendre jusqu’ici », souffle Sonia, qui habite en face du lieu de l’agression.
« C’est là qu’on se rend compte qu’on ne connaît pas vraiment le monde… », déplore Chantale, une autre voisine.
Cependant, certains ont mentionné qu’il n’était pas si rare de voir les policiers débarquer devant le domicile de M. Nolet. « Ça brassait, des fois », laisse entendre l’un d’entre eux.