Le Journal de Quebec

Rouler même sous la pluie

- AMÉLIE DESCHÊNES

Pendant que certains mordus attendent impatiemme­nt les journées pluvieuses pour rouler dans les sentiers boueux en montagne, d’autres se font prendre au dépourvu par Dame Nature sur les pistes cyclables mouillées. Pour rouler en toute sécurité malgré les intempérie­s, ces 10 règles s’imposent.

1 Avant de se diriger vers un centre de vélo de montagne, il est d’abord préférable de s’assurer que celui-ci est ouvert. Selon l’état des sentiers, certains d’entre eux pourraient être fermés lors de journées de pluie, pour éviter de les abîmer.

2 Quel que soit le style de vélo pratiqué, lorsque la pluie est de la partie, diminuer la pression des pneus est de mise, « pour que le pneu se déforme et devienne plus adhérent », explique le coureur de vélo de montagne Frank Kirsher, ambassadeu­r du Mont-sainte-anne.

3 Certains amateurs de vélo de montagne changent même leurs pneus pour un modèle avec des crampons « plus hauts et plus espacés, qui s’enfoncent plus dans la terre et pour que la boue puisse mieux se déloger », affirme M. Kirsher.

4 Une évaluation du sol est nécessaire, car les racines, les pierres non poreuses et la glaise, par exemple, peuvent devenir très glissantes « comme de la glace », compare M. Kirsher. Tandis que les pierres de granite plus poreuses, ainsi que les sentiers plus sablonneux le seront moins.

5 L’anticipati­on et la diminution de la vitesse sont la clé. On adapte notre conduite ! Dans les sentiers, on roule de façon plus fluide, on réduit les « stop and go », on prend plus le temps d’évaluer tous les passages. Il est aussi important de réduire la vitesse, notamment dans les virages et ce, aussi sur les pistes cyclables, conseille le cycliste et homme d’affaires Louis Garneau.

6 Il est judicieux de choisir un sentier qu’on connaît bien, le long duquel on se sent en contrôle et à l’aise. Une journée de pluie convient moins à la découverte de nouveaux sentiers et ce n’est surtout pas le moment d’« augmenter son coefficien­t de difficulté en passant à un niveau supérieur », indique M. Kirsher.

7 On s’équipe différemme­nt. D’abord le vélo, en le dotant de garde-boue qui éviteront que la boue ou l’eau éclabousse notre visage et notre dos jusque dans le cou. Puis nos vêtements et équipement­s, en portant des lunettes de sport avec une bonne tenue pour protéger nos yeux des éclaboussu­res, de la pluie et des cailloux. En revêtant un couvre-casque, un coupe-vent léger, respirant et imperméabl­e, des pantalons plus longs et des couvre-chaussures. M. Kirsher conseille également de « traîner une guenille pour nettoyer les poignées et éviter qu’elles ne glissent », ainsi qu’une deuxième paire de gants.

8 Puisque ces journées sont plus sombres, M. Garneau suggère de porter des vêtements voyants et de doter son vélo de lumières.

9 M. Garneau conseille également de bien boire et manger durant la sortie. Selon lui, les cyclistes auraient tendance à ne pas y penser, n’ayant pas aussi chaud que lorsqu’il fait soleil.

10 Au retour, un bon nettoyage du vélo et des vêtements s’avère incontourn­able, surtout lorsqu’on a roulé dans la boue. À suivre la semaine prochaine : Quelques accessoire­s pour journée pluvieuse.

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