Des mesures sanitaires strictes pour les artistes
LAS VEGAS | Une vie presque normale a repris sur la fameuse « Strip » de Vegas et les spectacles Mystère et O n’y feront pas exception. Des mesures sanitaires seront surtout appliquées aux artistes, mais pas aux spectateurs.
Les images au T-mobile Arena, où jouent les Golden Knights, ont fait réagir au Québec, alors que près de 18 000 personnes s’y trouvent entassées et presque sans masque.
Dans l’enceinte où se produira le spectacle O, qui peut accueillir 1600 personnes, le port du masque sera recommandé aux gens qui ne sont pas pleinement vaccinés, en vertu des allègements décidés par le Nevada.
Toutefois, tous les artistes et employés sont vaccinés, mais doivent suivre des protocoles serrés, en plus de se faire régulièrement tester.
« Nous allons désinfecter le théâtre après chaque représentation », assure le PDG du Cirque du Soleil, Daniel Lamarre.
UN CHOC
Ce dernier avoue avoir vécu un choc en débarquant à Vegas, tant l’atmosphère est différente de Montréal, où les règles sanitaires sont plus sévères.
Néanmoins, il n’a pas vraiment le temps d’y penser, alors que beaucoup reste à faire en vue de la reprise des activités, d’ici fin juin, pour les deux spectacles emblématiques du Cirque.
« Début avril, les artistes étaient en période intense de réadaptation physique. Maintenant, il y a des répétitions numéro par numéro, séparément. Et dès la semaine prochaine, les répétions générales vont commencer, où on va rouler le show et faire les derniers ajustements », explique M. Lamarre, avec de l’excitation dans la voix.
150 TECHNICIENS, 75 ARTISTES
Derrière O, c’est 150 techniciens et 75 artistes qui se donnent corps et âme.
« C’est malade tout ce que ça prend pour faire marcher cette machine-là », s’exclame le Québécois.
Et la formule magique pour que ça fonctionne toujours après 23 ans ?
« Tu peux pas faire la même recette, être complaisant et te dire que les gens vont revenir. Ça prend de la recherche et du développement pour toujours s’améliorer, aller encore plus loin », estime M. Lamarre.