LAFRANCE ÉVITE LA CATASTROPHE
AGENCE QMI | Le groupe F à l’euro 2020, celui qui a été baptisé « le groupe de la mort » pour cette édition, remplit toutes ses promesses. La France l’a appris à ses dépens hier, devant se contenter d’un match nul de 1 à 1 face à la Hongrie.
En raison de la victoire de l’allemagne sur le Portugal, plus tard dans la journée, les Bleus restent quand même au sommet du classement, malgré cette frousse face aux Hongrois.
Les Magyars, considérés avec raison comme l’élément faible du groupe F, ont marqué les premiers dans ce match, présenté à domicile au Stade Ferenc-puskas, à Budapest. Les Français avaient menacé la cage de Peter Gulacsi plus d’une fois, mais c’est une inévitable contre-attaque qui a placé la Hongrie devant.
Après ce premier but accordé en cinq matchs, gracieuseté d’attila Fiola lors des arrêts de jeu de la première mi-temps, les visiteurs sont ressortis avec le couteau entre les dents pour les 45 dernières minutes.
Antoine Griezmann a marqué à la 66e minute de jeu, permettant aux Français d’arracher un point. Malgré tout, c’était les Hongrois qui célébraient au sifflet final avec cette performance qui les maintient en vie. Une victoire surprise face à l’allemagne pourrait possiblement les mener tout droit vers les huitièmes de finale.
LES ALLEMANDS SORTENT FORT
Du côté de Munich, les Allemands ont battu les Portugais 4 à 2, grâce notamment à deux buts contre leur camp des visiteurs.
Gagnante de l’euro en 2016, la bande à Cristiano Ronaldo a ainsi subi une première défaite dans cette compétition depuis 2012. L’allemagne, encore elle, l’avait vaincue 1 à 0 en phase de groupes à l’époque.
La Mannschaft a mis beaucoup de pression sur la défense portugaise et a pu prendre les devants en première moitié de rencontre lorsque des ballons centrés ont été poussés malencontreusement dans leur propre filet par Ruben Dias et Raphaël Guerreiro.
Kai Havertz et Robin Gosens ont marqué pour l’allemagne, le deuxième amassant également une passe décisive.
Ronaldo, lui, a profité d’une généreuse remise de Diogo Jota, à la 15e minute, pour prendre la tête des buteurs du tournoi avec trois réussites en deux rencontres. Il est à égalité à ce chapitre avec le Tchèque Patrik Schick. Passeur, Jota s’est aussi fait buteur en seconde mi-temps.
Le groupe F reste suffisamment ouvert, puisque les quatre points de la France ne sont pas encore suffisants pour leur assurer une place en phase éliminatoire. L’allemagne (3), le Portugal (3) et la Hongrie (1) suivent. Avec les différentiels de buts, ça pourrait se jouer à la calculatrice.
AUTRE DÉCEPTION ESPAGNOLE
La sélection espagnole, rajeunie et pleine de promesses, a une fois de plus déçu en phase de groupes, cette fois en devant se contenter d’un match nul de 1 à 1 avec la Pologne.
Il s’agit d’un second verdict nul dans ce tournoi pour les hommes de Luis Enrique, qui n’ont pu faire plaisir à leurs partisans réunis au Stade olympique de
Séville.
De façon prévisible, les Espagnols ont contrôlé le rythme du match avec 77 % de la possession, mais n’ont cadré que 5 de leurs 12 frappes au filet polonais.
Alvaro Morata avait placé l’équipe locale devant à la 25e minute, mais les blanc et rouge ont su concrétiser l’une de leurs seules phases en attaque. Robert Lewandowski, peut-être le meilleur attaquant de la dernière année en club, a créé l’égalité en marquant de la tête en début de seconde moitié.
L’espagne (2 points) devra assurer le coup face à la Slovaquie (3) lors de son troisième duel du groupe E, puisqu’un autre match nul ne le leur donnerait probablement pas assez d’arguments pour passer au tour suivant. La Pologne (1) n’aura rien à perdre contre les Suédois (4), mercredi prochain.