D’autres associations de policiers s’en mêlent
Le Syndicat des policiers de Montréal et la Fédération des policiers du Québec veulent être entendus dans la cause intentée par la Ville de Québec contre la présidente de la Fraternité des policiers et dénoncent une « intrusion dans la liberté d’expression ». La Ville de Québec a demandé au tribunal une injonction pour interdire à la présidente du syndicat des policiers, Martine Fortier, de divulguer des informations d’ordre tactique, opérationnel ou stratégique.
Cela faisait suite à une intervention qu’elle a faite auprès de deux conseillers municipaux. La présidente du syndicat dénonçait le manque d’effectifs policiers sur le terrain pour faire face aux débordements au parc Victoria lors du déconfinement de la fin mai. Maintenant, la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM) ainsi que la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPPMQ) ont fait une demande pour être entendues « de façon amicale » dans le cadre des procédures judiciaires. « Les intervenants ont un intérêt à intervenir dans la présente instance puisque la décision que cette honorable cour est appelée à rendre aura un impact direct sur [leurs] devoirs et obligations », écrivent les deux organisations. Elles plaident que cette décision réduira considérablement « la liberté d’expression des représentants syndicaux et la liberté d’association des salariés ». La date d’audition de la cause n’a pas encore été fixée.