Philippe Gagnon part avec une longueur d’avance
Le Québécois pratique sur la première unité offensive
Le camp d’entraînement des Alouettes va bon train depuis maintenant une semaine et certains Québécois, comme Philippe Gagnon, reçoivent des marques de confiance de la part du personnel d’entraîneurs.
Gagnon est un joueur de ligne offensive qui a évolué sous les couleurs des Moineaux de 2016 à 2018, avant d’enfiler l’uniforme du Rouge et Noir d’ottawa en 2019. N’ayant participé qu’à neuf rencontres durant la dernière campagne disputée avant l’ère COVID-19, le sympathique barbu sait qu’une place dans la formation partante ne lui sera pas donnée.
« Je ne m’attendais pas à être sur la ligne de départ dès le début, a-t-il décrit hier. Peu importe qui est l’entraîneur et qui est dans l’équipe, tu dois mériter ton poste. Je suis venu avec l’idée que si je n’étais pas partant, j’allais forcer la note pour prouver que je peux le devenir un jour. C’est bien pour le moment, mais il y a d’autres joueurs derrière moi qui ont la même mentalité et qui poussent pour obtenir leur place. C’est à moi de faire ce qu’il faut pour rester où je suis. Jusqu’à maintenant, ça se passe plutôt bien. »
Le numéro 53 soutient que de jouer avec des visages familiers à ses côtés sur la ligne offensive l’aide à établir une bonne communication et une efficacité propice au bon déroulement du camp.
« J’ai la chance de jouer avec Tony Washington et Sean Jamieson, avec qui j’ai joué par le passé. Je pense que notre communication est quand même bonne, on est pas mal sur la même longueur d’onde. Donc, ça se passe bien depuis le début, c’est agréable. »
QUATRE BOTTEURS
Chez les botteurs, on assiste à une lutte de jeunes ayant peu d’expérience. Le seul joueur évoluant à cette position qui avait joué dans la LCF, Tyler Crapigna, a subi le couperet dimanche et quatre autres (Felix Brière, David Côté, Matt Mengel et Joseph Zema) sont toujours en lice.
Côté, à qui il reste encore une année d’admissibilité avec le Rouge et Or de l’université Laval, compte profiter de l’opportunité pour démontrer ce qu’il a dans le ventre.
« Les coupures, ça fait partie du sport professionnel. Je suis content et j’apprécie le moment d’avoir l’occasion de démontrer plus grandement ce que je suis capable de faire. »
Âgé de 24 ans, l’athlète natif de Québec évoque aussi la possibilité pour l’équipe de jouer à plusieurs botteurs pour la saison.
« Si le plan des entraîneurs est de me donner les bottés de placement, c’est ce que je vais faire et je vais être très heureux là-dedans. J’ai déjà, par le passé à l’université, séparé le travail. Je sais comment effectuer les trois types de bottés, donc je vais écouter les “coachs” et faire ce qui est le mieux pour l’équipe. »
Du point de vue de l’instructeur-chef Khari Jones, le départ de Crapigna représente une occasion pour les autres botteurs d’accéder au palier supérieur.
« Ce sont tous des joueurs qu’on suit de près et ils ont tous une chance d’avoir un poste. Ils vont compétitionner très fort et j’ai bien hâte de voir qui élèvera son jeu d’un cran, parce que c’est une partie tellement importante de notre formation. »