Une résistance franco-québécoise
Jean-michel Blanquer et Jean-françois Roberge, respectivement ministre de l’éducation en France et au Québec, viennent de signer une importante tribune, parue des deux côtés de l’atlantique, pour s’opposer à la « cancel culture » qui fait des ravages partout en Occident.
Ils disent une chose simple : la révolution woke relève du fanatisme et de l’obscurantisme. Ils constatent son progrès, et se demandent comment y résister.
ÉCOLE
Et leur réponse va de soi : l’école ne doit pas céder, elle doit armer intellectuellement les jeunes générations, leur transmettre une culture qui leur permet de résister à l’intimidation idéologique et aux nouveaux fanatiques qui se croient en droit de brûler des livres, de détruire des statues et de censurer les discours qui ne leur plaisent pas.
Cette alliance franco-québécoise s’inscrit dans l’histoire.
À la grandeur de l’occident, la France est le principal pôle de résistance à la culture woke. Il en est de même pour le Québec en Amérique du Nord et au Canada.
Et cette résistance commune suscite la même intolérance chez les pays anglo-saxons qui se sont globalement convertis à cette révolution – du moins en est-il ainsi de leurs élites culturelles, médiatiques, et souvent politiques.
On le voit évidemment avec leur manie d’assimiler la France et le Québec au racisme, à l’intolérance, au repli sur soi, dès qu’ils cherchent simplement à exprimer leur identité et leur culture et à défendre leur laïcité.
DESTIN
Cette alliance franco-québécoise s’ancre dans l’histoire. Car nous ne sommes pas seulement des cousins. Nous sommes des frères, séparés par l’atlantique, mais rassemblés par une langue et un destin communs, comme l’a déjà dit le général de Gaulle.
Devant la révolution woke, et nous sommes dans le même camp, alors que le Canada et les États-unis sont dans l’autre. Et nous serions bien mieux équipés politiquement pour y résister si nous avions les pleins pouvoirs d’un pays !