Le Journal de Quebec

NOUVEAU DÉPART

Jérémy Lauzon se sent privilégié de vivre les premiers moments du Kraken

- STÉPHANE CADORETTE fun,

SEATTLE | Quand les joueurs du Kraken ont donné les premiers coups de patin de l’histoire du club, le 12 octobre, à Las Vegas, le défenseur Jérémy Lauzon était l’unique Québécois de la formation. Près de deux semaines plus tard, il s’attend à vivre un moment grandiose lorsque l’équipe connaîtra son baptême de feu à Seattle, ce soir.

Depuis le match inaugural, l’attaquant Yanni Gourde a rejoint les rangs des Québécois représenta­nt le Kraken sur la glace, quand il a pris part mardi à un premier duel après avoir soigné sa blessure à l’épaule.

Alex Barré-boulet a aussi été de passage pendant deux matchs, mais le revoilà de retour avec le Lightning de Tampa Bay après avoir été soumis au ballottage.

Lauzon a pour sa part vécu la frénésie des débuts du Kraken dans la LNH et il anticipe une ambiance encore plus survoltée, ce soir, face aux Canucks de Vancouver.

« On s’attend à un match avec beaucoup d’énergie et on a hâte de vivre l’ambiance. On sent vraiment l’engouement autour de la nouvelle équipe. Les partisans ont embarqué et nous soutiennen­t depuis le repêchage d’expansion. Ce sera le enfin, de pouvoir jouer devant eux », s’est extasié le joueur originaire de Val-d’or, dans le nouveau complexe d’entraîneme­nt de l’équipe, bâti au coût de 80 millions $ US.

« Je me considère privilégié de vivre ça. C’est rare d’avoir la chance de faire partie d’une nouvelle organisati­on dans le hockey. Ce premier match devant nos partisans sera très excitant », a-t-il renchéri.

UNE PÉRIODE D’ADAPTATION

Contrairem­ent aux Golden Knights de Vegas, qui avaient connu des débuts fulgurants dans la LNH en 2017, le Kraken en arrache sur la glace jusqu’à présent. Les nouveaux chouchous de Seattle n’ont gagné qu’une seul de leurs cinq parties et n’ont inscrit que quatre buts à leurs trois dernières rencontres. L’ancien des Bruins estime que ce n’est qu’une question de temps avant que cette équipe formée de joueurs non protégés des 31 autres formations trouve ses repères.

« Il y a une adaptation, c’est sûr. À Boston, il y a toute une culture de hockey qui est implantée depuis longtemps, tandis qu’ici, c’est une nouvelle organisati­on et on se cherche un peu.

« On va être une équipe qui travaille fort et qui va être difficile à affronter. C’est ça notre identité, et plus on joue ensemble, plus on trouve notre chimie.

D’ici quelques semaines, on va trouver une façon de jouer avec constance », a assuré Lauzon. Le choix de deuxième tour des Bruins en 2015 croyait bien que sa carrière avait pris son envol à Boston, après 41 matchs avec le gros club la saison dernière. Quand le Kraken l’a réclamé, le choc a rapidement fait place à l’enthousias­me.

« J’ai réalisé que j’avais la chance de vivre quelque chose de nouveau et de mettre mon grain de sel dans la création de cette équipe », a constaté l’arrière de 24 ans.

BEL ENVIRONNEM­ENT

Même s’il n’est pas ancré à Seattle depuis longtemps, il se sent déjà à sa place dans son nouvel environnem­ent.

« On ne savait pas à quoi s’attendre parce qu’il n’y a aucun joueur qui vient de Seattle pour nous dire à quoi ressemblen­t la ville et les quartiers autour, mais l’organisati­on a tout fait pour nous aider. C’est la grande classe avec les joueurs et les familles.

«Maconjoint­eetmoi,onadoredéj­àseattle. On vient de l’abitibi et on est habitués au plein air. À Seattle, la mentalité est très orientée vers ça avec les montagnes et l’eau autour. »

Il est à noter que les demandes d’entrevue du Journal pour Yanni Gourde ont été refusées.

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PHOTO D’ARCHIVES À ses débuts avec le Kraken, Jérémy Lauzon a obtenu une passe en cinq matchs et joue en moyenne 16 min 08 s par rencontre.

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