Plaidoyer pour des soins contre la COVID longue
Une femme supplie le gouvernement d’agir rapidement
AGENCE QMI | Plus d’un an après avoir contracté la COVID-19, Violaine Cousineau ressent toujours des symptômes du virus et demande au gouvernement Legault de l’aider, car elle craint de devoir vivre avec des séquelles permanentes.
« Là, il y a vraiment urgence. Plus on nous laisse moisir chez nous sans soins, sans suivis, plus on risque d’être hypothéqués à très long terme, sinon de façon permanente. Donc on supplie le gouvernement de nous venir en aide », a-t-elle demandé en entrevue à LCN.
L’enseignante en français au cégep n’a pas pu retourner au travail depuis qu’elle a contracté le coronavirus.
« Je suis dysfonctionnelle. Je ne suis même plus capable de lire, alors que c’est mon métier, la lecture », a raconté Mme Cousineau.
Si cette dernière n’a pas dû être hospitalisée, elle a réalisé que quelque chose clochait lorsqu’elle ressentait encore des symptômes 10 jours plus tard.
« Je n’ai jamais pensé que j’en avais pour des mois, sinon des années à vivre ça. Au fur et à mesure, après un mois, deux mois, il y a des symptômes encore plus forts qui sont apparus. La tachycardie, le coeur qui bat à pleine vitesse, ça s’est empiré avec le temps », a expliqué la mère de famille.
PEU DE CENTRES DE TRAITEMENT
Un an plus tard, elle s’inquiète de voir les symptômes perdurer.
« C’est sûr que quand ça fait un an qu’on est malade comme ça, comme d’autres, je suis en train de me dire : “est-ce que ça va être chronique ? Est-ce qu’on est pris avec ça à tout jamais ?” », s’est-elle questionné.
Violaine Cousineau déplore le peu de centres de traitement disponibles pour les milliers de Québécois qui, comme elle, sont aux prises avec la COVID longue.
« On supplie le gouvernement de nous venir en aide. Pas juste à moi, comme personne, mais à tout le monde, peu importe où on vit au Québec », a-t-elle imploré.