Le Journal de Quebec

Leclerc dans la mire de Verstappen

Le pilote de Red Bull tentera de signer une troisième victoire consécutiv­e en fin de semaine

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AFP | Max Verstappen tentera de frapper fort en Espagne, à l’occasion du sixième Grand Prix de la saison de Formule 1 en fin de semaine, pour s’approcher encore de son rival Charles Leclerc ou même se hisser en tête du championna­t des pilotes.

Le Monégasque et Ferrari vont entamer ce week-end en tant que meneurs, une position que ni l’équipe ni le pilote, n’ont encore quittée cette saison. Toutefois, cette position est plus fragile que jamais alors que Verstappen vient de signer deux victoires consécutiv­es.

Après la démonstrat­ion du champion du monde en titre à Émilie-romagne, en Italie, à la fin avril, sa victoire à Miami il y a deux semaines lui a permis de revenir à 19 points de Leclerc (104 pts).

« Pour le moment, il semble que Red Bull a le dessus dans les courses », a d’ailleurs reconnu le Monégasque en Floride.

Red Bull et Ferrari, avec leurs leaders au volant, sont pour l’instant les seules voitures capables de gagner. Aucune autre écurie n’a placé un pilote aux deux premières places lors des cinq premières courses.

On peut donc s’attendre à un nouveau duel roues contre roues entre Leclerc et Verstappen, avec en embuscade leurs coéquipier­s, Sergio Pérez chez Red Bull et l’espagnol de Ferrari Carlos Sainz fils, qui tentera d’arracher la première victoire de sa carrière en F1, chez lui.

FIABILITÉ CONTRE RAPIDITÉ

Depuis le début de la saison, la RB18 ne cesse d’être développée, contrairem­ent à sa concurrent­e au cheval cabré, la SF-75, qui n’a pas vraiment évolué en cinq manches.

« Dans les prochaines courses, ça pourrait être à notre tour d’essayer de développer autant que possible la voiture [...] Nous n’avons pas l’argent à dépenser pour des améliorati­ons à chaque course », a défendu son patron Mattia Binotto.

Et il rappelle volontiers que chaque écurie a un plafond budgétaire à respecter pour la saison.

« À un moment donné, Red Bull arrêtera de se développer », a-t-il mentionné.

En Espagne, Ferrari devrait apporter son premier lot important d’améliorati­ons de la saison, notamment un plancher reconfigur­é.

Si la Scuderia domine les débats sur papiers, talonnée par l’écurie autrichien­ne seulement six points derrière, en piste, la vitesse des Red Bull s’annonce encore comme un avantage certain ce week-end sur le circuit de Barcelone-catalogne.

À moins que les soucis mécaniques ne viennent une nouvelle fois perturber les plans.

Depuis le début de saison, le constructe­ur autrichien souffre de problèmes de fiabilité qui ont déjà conduit deux fois Verstappen à l’abandon, et une fois son coéquipier Sergio Pérez.

« Nous avons encore quelques problèmes que nous devons résoudre », a reconnu le champion du monde en titre à l’issue du GP de Miami.

Après une trentaine de Grands Prix depuis 1991 et les essais hivernaux tous les ans entre 2014 et 2020, puis en 2022, autant les pilotes que les écuries connaissen­t par coeur la piste catalane.

Si Verstappen tentera d’y gagner pour la première fois depuis 2016, le jour de sa toute première victoire en F1, son rival pourrait devenir le premier vainqueur dans une Ferrari au GP d’espagne depuis Fernando Alonso en 2013.

MERCEDES TRAÎNE DE LA PATTE

Derrière, Mercedes, actuelleme­nt troisième au championna­t des constructe­urs, semble impuissant­e face aux Ferrari et aux Red Bull.

En proie depuis le début de saison à des problèmes de performanc­e, l’écurie championne du monde en titre des constructe­urs compte sur la manche espagnole pour enfin comprendre et dompter sa monoplace à l’aérodynami­que originale. Et elle ne compte rien lâcher.

« Comme on dit au basketball, nous arrivons à Barcelone à la fin du premier quart. Nous savons qu’une fois que nous aurons converti les enseigneme­nts dans des performanc­es sur la piste, il restera encore beaucoup de temps à jouer », a assuré son patron Toto Wolff.

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Max Verstappen (Red Bull) pourchassa­nt son rival Charles Leclerc (Ferrari) lors du Grand Prix de Miami, le 8 mai dernier.
PHOTO D’ARCHIVES Max Verstappen (Red Bull) pourchassa­nt son rival Charles Leclerc (Ferrari) lors du Grand Prix de Miami, le 8 mai dernier.

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