Ashton veut devenir « le leader de la poutine au Canada »
La croissance de la chaîne de restaurants Ashton, fondée à Québec en 1969, passera par la vente de franchises. L’entreprise veut devenir « le leader de la poutine au Canada ».
Les propriétaires, Émily Adam et Jean-christophe Lirette, ont travaillé fort depuis l’acquisition de l’entreprise, en mars 2022, afin de mettre sur pied un modèle d’affaires qui leur permettra d’accélérer leur croissance au cours des prochaines années.
Les premiers franchisés pourraient se joindre à la bannière dès 2025. Sur les 23 restaurants actuels, un seul appartient à un propriétaire indépendant.
Il s’agit de la succursale du centre commercial Fleur de Lys.
DES HABITUÉS AUX FRANCHISES
« Les 22 autres restaurants corporatifs sont détenus par nous. Avec un modèle de franchises, les propriétaires utilisent le nom, les systèmes de conformité et les bonnes pratiques de gestion d’ashton, mais c’est l’opérateur désigné au contrat qui assure les rênes de son entreprise. Pour nous, ça enlève une charge au niveau de la gestion et des ressources humaines », a expliqué Mme Adam, hier midi, devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis.
Mme Adam et M. Lirette possèdent déjà une bonne expérience du modèle de commercialisation par franchises, puisqu’ils ont déjà été franchisés en tant que propriétaires de trois restaurants Harvey’s à Québec qu’ils ont revendus afin d’acquérir Ashton.
« On sait ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. On va être là pour les aider et s’assurer que les futurs franchisés soient bien accompagnés », a ajouté Mme Adam.
Le développement du réseau de franchises pourrait se faire graduellement à l’ouest de la région de Québec.
« Ça fait un bout qu’on travaille sur le modèle de franchises. On commence à regarder plus en périphérie de la région de Québec. On n’est pas prêt encore à dévoiler des villes. On veut y aller tranquillement », a poursuivi M. Lirette.
SERVICE AU VOLANT
La chaîne Ashton souhaite développer des restaurants de plus petites tailles offrant un service au volant qui peut représenter jusqu’à 30 % des ventes des succursales.
« La pandémie a changé les habitudes. Les gens sont pressés », a dit Mme Adam.
Le développement de l’entreprise, qui mise sur sa nouvelle image de marque, passe également par une croissance organique.
« On est convaincu que la sauce Ashton, ça peut se vendre partout en épicerie », a dit M. Lirette.
Les propriétaires, qui ont fait l’acquisition de La Banquise de Montréal en 2023, ne ferment pas non plus la porte à de nouvelles acquisitions. Après la succursale de la rue du Marais, qui affiche un nouveau look, d’autres restaurants seront aussi rénovés.