Le Journal de Quebec

Les nids-de-poule se font moins nombreux

On en compte 655 de moins que l’année passée

- STÉPHANIE MARTIN

L’hiver moins rigoureux qu’on a connu a donné un répit aux rues de la capitale, qui comptent moins de nids-de-poule ce printemps ; les équipes de la Ville ont même pu devancer quelque peu le nettoyage des rues.

Les signalemen­ts de nids-de-poule par les citoyens sont nettement moins élevés cette année que l’an dernier, a noté la Ville de Québec, selon une compilatio­n faite à la demande du Journal.

En ce moment, on compte 2920 signalemen­ts contre 3575 à la même date l’an dernier, et 4400 en 2022, a indiqué François Moisan, directeur des relations publiques de la Ville.

« Il y a une baisse significat­ive par rapport à l’an dernier. [..] L’hiver qu’on a eu – moins de gel-dégel – a eu un impact direct sur la condition des chaussées. […] On […] constate que les chaussées sont en meilleur état. »

Le nombre de signalemen­ts est un indicateur du nombre de trous et de crevasses dans la chaussée, mais le directeur note que la Ville travaille aussi à des nids-depoule qui ne sont pas signalés.

Ainsi, il est prématuré de dire si de cette situation résulteron­t des économies. Le calcul se fera à la fin de l’année.

LE NETTOYAGE PROGRESSE BIEN

Concernant le nettoyage des rues, « on est un petit peu en avance » par rapport à l’an dernier, entre autres parce que la neige a fondu plus rapidement cette année.

En ce moment, 19 % du réseau de 2500 km de rues est nettoyé contre 14 % à la même date l’an passé, a expliqué M. Moisan. Ce dernier souligne qu’outre la neige, le froid est un facteur à prendre en considérat­ion par les équipes de la Ville, puisqu’on ne peut pas arroser les rues quand la températur­e se situe sous le point de congélatio­n.

Cette avance peut donc fondre, sans jeu de mots, s’il fait trop froid dans les jours à venir. Quant aux pistes cyclables, 36 % du réseau est nettoyé à l’heure actuelle.

MARQUAGE AU RALENTI

Le marquage des rues n’est pas devancé, puisque les conditions ne sont pas présentes en ce moment pour entreprend­re cette étape, explique-t-on à la Ville.

En effet, pour qu’on puisse commencer à peindre les lignes sur la chaussée, il doit faire au minimum 10 degrés Celsius la nuit et il ne doit pas pleuvoir.

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PHOTO STEVENS LEBLANC L’équipe de nettoyage à l’action dans les rues de Québec, jeudi. Cette année, les opérations sont en avance en comparaiso­n avec l’année passée.

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