Les nids-de-poule se font moins nombreux
On en compte 655 de moins que l’année passée
L’hiver moins rigoureux qu’on a connu a donné un répit aux rues de la capitale, qui comptent moins de nids-de-poule ce printemps ; les équipes de la Ville ont même pu devancer quelque peu le nettoyage des rues.
Les signalements de nids-de-poule par les citoyens sont nettement moins élevés cette année que l’an dernier, a noté la Ville de Québec, selon une compilation faite à la demande du Journal.
En ce moment, on compte 2920 signalements contre 3575 à la même date l’an dernier, et 4400 en 2022, a indiqué François Moisan, directeur des relations publiques de la Ville.
« Il y a une baisse significative par rapport à l’an dernier. [..] L’hiver qu’on a eu – moins de gel-dégel – a eu un impact direct sur la condition des chaussées. […] On […] constate que les chaussées sont en meilleur état. »
Le nombre de signalements est un indicateur du nombre de trous et de crevasses dans la chaussée, mais le directeur note que la Ville travaille aussi à des nids-depoule qui ne sont pas signalés.
Ainsi, il est prématuré de dire si de cette situation résulteront des économies. Le calcul se fera à la fin de l’année.
LE NETTOYAGE PROGRESSE BIEN
Concernant le nettoyage des rues, « on est un petit peu en avance » par rapport à l’an dernier, entre autres parce que la neige a fondu plus rapidement cette année.
En ce moment, 19 % du réseau de 2500 km de rues est nettoyé contre 14 % à la même date l’an passé, a expliqué M. Moisan. Ce dernier souligne qu’outre la neige, le froid est un facteur à prendre en considération par les équipes de la Ville, puisqu’on ne peut pas arroser les rues quand la température se situe sous le point de congélation.
Cette avance peut donc fondre, sans jeu de mots, s’il fait trop froid dans les jours à venir. Quant aux pistes cyclables, 36 % du réseau est nettoyé à l’heure actuelle.
MARQUAGE AU RALENTI
Le marquage des rues n’est pas devancé, puisque les conditions ne sont pas présentes en ce moment pour entreprendre cette étape, explique-t-on à la Ville.
En effet, pour qu’on puisse commencer à peindre les lignes sur la chaussée, il doit faire au minimum 10 degrés Celsius la nuit et il ne doit pas pleuvoir.