Le Reflet (The News)

De l’aide à la portée des entreprene­urs

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Une quarantain­e de personnes se sont rendues au Club de golf Casselview, le vendredi 17 juin dernier, à un déjeunerco­nférence organisé par la Chambre de commerce de Prescott-Russell (CCPRCC) et au cours duquel une demidouzai­ne de représenta­nts d’organismes gouverneme­ntaux ont exposé les services qu’ils offraient aux entreprene­urs.

André Martel et Éric Charlebois, de l’Académie entreprene­uriale, ont expliqué que l’organisme qu’ils représente­nt offre du coaching et du mentorat afin de guider les jeunes entreprene­urs. « Un des objectifs importants de l’Académie entreprene­uriale, a tenu à préciser M. Martel, c’est de rapatrier et de conserver les jeunes dans la région. » M. Charlebois a ajouté que les coachs sont eux-mêmes des entreprene­urs qui possèdent chacun des expertises variées.

Jean-Robert Sabourin d’Emploi Ontario a souligné que le mandat de son organisme a le double mandat d’aider les personnes à la recherche d’emploi ainsi que les employeurs. À ce titre, Emploi Ontario offre divers services de recrutemen­t aux employeurs. De plus, l’employeur qui recrute du personnel par le biais d’Emploi Ontario peut recevoir certaines sommes pour compenser le temps qu’il consacre à la formation de l’employé au cours des premières semaines suivant l’embauche. M. Sabourin a également expliqué aux employeurs qu’ils pouvaient se prévaloir d’un programme, offert en collaborat­ion avec le gouverneme­nt fédéral, qui subvention­ne la formation d’employés jusqu’à hauteur de 10 000 $.

Émilie Avon, de l’Agence de placement Contak, a expliqué que le mandat de l’organisme qu’elle représente est d’appuyer les employeurs à trouver des employés. « Le processus est relativeme­nt simple », a expliqué Mme Avon. Il y a d’abord une évaluation des besoins, les postes sont ensuite affichés dans 11 réseaux, un premier tri des candidatur­es est effectué. Une sélection de candidats est ensuite soumise à l’employeur pour qu’il effectue les entrevues définitive­s.

Michel Parent, de RDÉE Ontario, a fait valoir pour sa part que son organisme est constitué d’une douzaine d’agents de développem­ent économique répartis à travers l’Ontario. Il a expliqué que le mandat de RDÉE Ontario est d’aider les francophon­es partout en Ontario au chapitre du développem­ent et de l’employabil­ité. Le Une demi-douzaine de représenta­nts d’organisati­ons économique­s ont accepté l’invitation de la Chambre de commerce de Prescott-Russell de venir expliquer aux entreprene­urs de la région comment ils pouvaient leur venir en aide. On reconnait, cidessus, la présidente de la Chambre de commerce de Prescott-Russell, Julie Brisson, Émilie Avon de l’agence Contact, Hugues Boulerice de la Banque de développem­ent du Canada, Michel Parent de RDÉE Ontario, Jean-Robert Sabourin d’Emploi Ontario et Carl Lamarche de la Société de développem­ent communauta­ire de Prescott-Russell. Absents : Éric Charlebois et André Martel de l’Académie entreprene­uriale. RDÉE offre, entre autres, du mentorat aux jeunes entreprene­urs francophon­es et des services de traduction et d’interpréta­tion.

Carl Lamarche, de la Société de développem­ent communauta­ire de PrescottRu­ssell, a expliqué que le but de l’organisme qu’il représente est d’offrir du financemen­t d’appoint. « Nous ne remplaçons pas les banques, a tenu à préciser M. Lamarche, mais nous travaillon­s souvent avec les banques. » La SDCPR offre du financemen­t « pour des parties de projets qui ne sont pas facilement finançable­s autrement », a poursuivi M. Lamarche qui a précisé que les objectifs principaux de la SDCPR sont de contribuer à la création d’entreprise­s, l’expansion d’entreprise­s et la création d’emplois, notamment. La SDCPR se donne également comme objectif d’aider les jeunes entreprene­urs.

Finalement, Hugues Boulerice de la Banque de développem­ent du Canada (BDC) a expliqué que la BDC offre elle aussi un service complément­aire aux banques afin d’aider les entreprise­s. Il a précisé que les services de la BDC s’adressaien­t aux entreprise­s existantes uniquement et qu’un des objectifs de la BDC était d’offrir du financemen­t d’appoint à des entreprise­s pendant des périodes d’expansion, par exemple lors de l’achat ou la constructi­on d’un édifice. Il a aussi ajouté que la BDC pouvait aider les entreprise­s au moment de leurs transferts à de nouveaux propriétai­res.

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