Le Reflet (The News)

L’utilité des drones pour les agriculteu­rs de la région

- MAXIME MYRE maxime.myre@eap.on.ca

Depuis quelques années l’utilisatio­n du drone civil est de plus en plus répandue. Il sert à donner une vue spectacula­ire pour des vidéos de tous genres et pour couvrir, d’une vue aérienne, des festivals ou tout autre évènement d’envergure.

Lors de l’assemblée annuelle de la Fédération de l’agricultur­e de l’Ontario de Russell, qui avait eu lieu vendredi dernier à Casselman, Marc-Antoine Sauvé et François Lapointe, tous deux de Lapointe Drainage, sont venu présenter les différente­s utilités qu’un drone peut avoir pour les agriculteu­rs et le domaine de l’excavation.

La passion de Marc-Antoine Sauvé pour le drone était palpable tout au long de sa présentati­on. Bien que l’utilisatio­n de ce dernier ne nécessite ni permis ni formation officielle, on peut vite constater que M. Sauvé a fait ses devoirs. Il a expliqué en détails les habiletés de l’équipement mais aussi ses failles et danger. Le drone en question est muni d’une caméra haute définition ainsi que de divers capteurs et un GPS. Le drone sait exactement où il a commencé ses déplacemen­ts. Il peut donc avertir le conducteur quand il sait qu’il manquera d’énergie et qu’il doit retourner à sa position de départ. La caméra tourne sur tous les axes et est munie d’un système à trois points la permettant ainsi de pivoter et de garder une très grande stabilité d’image.

Les agriculteu­rs ont rarement la chance de voir leurs champs du haut des airs à moins de dépenser une fortune pour un vol d’avion. Il y a toujours l’option d’utiliser les images satellites Google mais « des champs de fermiers changent souvent d’années en année et les images Google, surtout dans les régions rurales, sont souvent quelques années en arrière », a fait valoir M. Sauvé.

Lorsque M. Sauvé a approché son patron, François Lapointe, avec l’idée du drone, il en était déjà emballé. Il a vite réalisé le temps que pourrait sauver à son équipe à ne pas se déplacer le long d’un ruisseau pendant plusieurs heures pour voir où se trouve le blocage. Avec le drone, son équipe peut obtenir des réponses en quelques minutes seulement.

Le drone peut aider les agriculteu­rs à planifier leurs champs, fossé et système d’irrigation. Pour l’équipe de Lapointe Drainage, le drone leur permet de rapidement voir l’état des travaux. À propos de la réception des clients face à ce nouveau service, M. Sauvé estime que les clients aiment beaucoup pouvoir

François Lapointe and Marc-Antoine Sauvé, of Lapointe Drainage, were on hand at the AGM of the Russell County Ontario Federation of Agricultur­e, last Friday September 30, to explain the usefulness of drones in agricultur­e

voir les travaux en cours.

« En quelques minutes je peux envoyer un compte rendu vidéo par courriel. Ceci évite les malentendu­s et nous permet, avec le client, de mieux planifier les travaux. » Mais M. Sauvé, qui semble très à l’affût des tendances technologi­ques, sait que le service ne sera pas à jamais une exclusivit­é car de plus en plus de gens utilisent des drones.

« Je suis convaincu que dans quelques années tous les fermiers vont avoir leurs propres drones. Ce sera un outil comme les autres. En ce moment, ça prend quand même des habiletés pour le piloter, mais quand la génération Nintendo héritera des terres. il y aura plusieurs drones dans le ciel capturant en images les champs. »

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