Inondations chez nos voisins du nord
Les inondations qui sévissent actuellement ont durement touché la région, particulièrement Cumberland, Clarence-Rockland, L’Orignal et Lefaivre.
Du côté de Cumberland, plusieurs maisons ont été touchées. Un fait à noter aussi est que le traversier de Cumberland a dû cesser ses opérations, et ce, pour la première fois en 30 ans.
Le vendredi 5 mai, la Cité de ClarenceRockland était la première à décréter l’état d’urgence. Des refuges ont été aménagés dans les environs et la Croix-Rouge était dépêchée pour fournir des services de soutien aux sinistrés. Le 6 mai, la Cité demandait aux riverains de ne plus consommer l’eau des puits puisqu’elle était contaminée par les divers débris qui se retrouvaient désormais dans les eaux et on procédait à la distribution d’eau potable aux sinistrés. On annonçait également que l’aide de l’Armée ne serait pas sollicitée et que cette demande relevait de la province de toute façon. En tout, 120 000 sacs de sable ont été remplis et distribués, et des quelque 180 maisons à risque, 24 ont été évacuées.
Bien qu’aucune évacuation n’ait été nécessaire jusqu’à ce stade, le 7 mai, c’était au tour du canton de Champlain, municipalité de laquelle fait partie L’Orignal, de déclarer un état d’urgence. Peu de temps après, le canton publiait un communiqué informant les résidents que du mazout s’était déversé dans la rivière, à la marina, ce qui mettait en danger la qualité de l’eau des puits et la santé des gens qui prenaient leur eau de la rivière. En peu de temps, l’équipe d’urgence a maîtrisé le déversement et en matinée, le 8 mai, Champlain a levé ses mesures d’évacuation.
Du côté de Lefaivre, quatre maisons ont été affectées par l’inondation. Plus de 2100 sacs de sable ont été utilisés afin de les protéger du mieux possible. La Presqu’île demeure inaccessible et la concession 2 est toujours fermée pour l’instant.
Bien que quelques semaines s’avèreront nécessaires pour un retour à la normale et l’évaluation des dommages, l’après-sinistre s’annonce ardu, que ce soit en termes d’évaluation des dommages, de nettoyage de débris ou de décontamination.