La Résidence Prescott et Russell consulte la population
Afin de les aider à élaborer leur plan stratégique pour les trois prochaines années et en vue d’obtenir une accréditation supérieure d’Agrément Canada, la Résidence Prescott et Russell (RPR) sollicitait récemment l’aide de différents intervenants du milieu et des membres de la communauté, pour être au courant de ce que les gens recherchent en termes de soins de longue durée et ainsi s’adapter aux besoins changeants de la population.
En effet, pour recueillir l’opinion des gens de Prescott-Russell, les deux consultations publiques couvraient les régions de l’est et de l’ouest. La première s’est tenue le mercredi 26 avril, au Bureau de santé de l’est de l’Ontario à Casselman et le mercredi 3 mai, c’est à la Résidence Prescott et Russell qu’avait lieu la seconde.
« En plus des normes du ministère, on veut aller chercher une excellence au niveau des soins et des services à la Résidence », a expliqué Louise Lalonde, administratrice de la RPR. « De ce fait, on cherche à aller à notre deuxième phase avec Agrément Canada pour avoir notre deuxième niveau QMENTUM, qui est au-delà de l’agrément de base. »
La première phase, qui avait pour but d’obtenir l’agrément de base d’Agrément Canada, a été atteinte en juin 2016, alors que la Résidence Prescott et Russell a réussi avec une note de 100 % de conformité, à l’égard des dimensions évaluées.
Depuis janvier 2017, la Résidence cherche donc à accroître ses attentes et critères de base en vue de répondre aux exigences de cette deuxième phase, qui vise, entre autres, l’amélioration de la qualité et de la sécurité des résidents.
Parmi les sujets discutés, la satisfaction envers les méthodes et les pratiques en cours à la RPR quant à l’inscription et à l’accueil des résidents, l’accès à l’information en ligne sur les résidences et la provenance de certains résidents ont été mis sur la table. De plus, le processus d’ajustement d’une personne qui quitte son domicile pour aller en résidence, la charge de travail des membres du personnel, la gestion des médicaments et les bénévoles sont d’autres sujets qui ont été abordés.
« Moi, je suis content d’être ici », a rétorqué le maire de Casselman, Conrad Lamadeleine. « Mais il reste une chose, mon inquiétude future c’est où sera la future résidence? Je ne veux pas qu’elle soit à Casselman ni qu’elle soit à Hawkesbury, je voudrais qu’elle soit au centre des comtés. De cette façon, tu vas faire plaisir à tout le monde, puis tu vas la remplir avec des résidents de PrescottRussell ! »
« Au lieu de résidents du Québec, a ajouté M. Dicaire. Il ne faut pas se leurrer. À Clarence-Rockland par exemple, si un aîné est malade et doit être placé, s’ils ne le placent pas à Clarence-Creek, ils l’enverront à Ottawa et non à Hawkesbury. Mais ce sont les résidents de Prescott-Russell qui paient cette résidence-là. »
À Hawkesbury
La salle de la Résidence Prescott-Russell était bondée de résidents actuels et de membres de leur famille venus participer à la consultation publique le 3 mai dernier. La mairesse de Hawkesbury, Jeanne Charlebois, ainsi que deux conseillers, Johanne Portelance et Michel Thibodeau, sont venus eux aussi assister à la consultation. La mairesse ne s’en cache pas, elle désire absolument que la résidence Prescott et Russell demeure à Hawkesbury.
Lors du conseil de ville du 8 mai, la mairesse a mentionné qu’elle aimerait procéder à une étude qui permettrait de mieux bâtir le cas de la ville, afin de convaincre les CUPR et les maires de l’ouest de la nécessité de garder la Résidence Prescott et Russell à Hawkesbury. C’est le conseiller Daniel Lalonde qui a fait une proposition formelle concernant l’étude qui a été adoptée par le conseil de ville. Le conseiller Yves Paquette a, quant à lui, fait part de son opposition disant que ce n’est pas nécessaire de faire une étude de la sorte, puisque c’est évident que la Résidence Prescott et Russell devrait rester à Hawkesbury, vu sa proximité à l’hôpital régional.
- Avec la contribution de
- Maxime Myre -