La combustion extérieure, un sujet chaud à Casselman !
Un contribuable de Casselman souhaite que le conseil municipal interdise les appareils extérieurs chauffants à combustion, au bois, dans les limites du village.
Le contribuable en question, Gérard Piette, est venu lui-même plaider sa cause lors de la réunion du conseil municipal, le 13 juin. Il a fait valoir qu’une de ces fournaises extérieures est présentement utilisée dans son voisinage. Ce foyer à combustion extérieur, semblable à une fournaise ou un poêle à bois, consiste en une caisse de combustion, une cheminée et un échangeur de chaleur qui peut servir au chauffage de la maison ou de l’eau des piscines et des spas.
« Une fournaise hydronique chauffant au bois l’eau d’une piscine peut polluer jusqu’à 10 fois plus qu’un foyer chauffant au bois, cela des heures durant, sans surveillance de son propriétaire et sans que rien ne puisse être fait légalement pour régir de telles installations », a fait valoir M. Piette lors de sa présentation.
M. Piette est d’avis que la municipalité devrait les interdire, comme le font déjà de nombreuses municipalités canadiennes et américaines. Il a fait valoir qu’il existe des options qui ne polluent pas et n’incommodent pas les voisins. Il a aussi ajouté que, selon ses recherches, la plupart des chauffe-eau au bois extérieurs ne sont pas conformes aux normes de la CSA (Canadian Standards Association).
« Pour l’instant, dans les limites du village de Casselman, il n’y a pas de règlement applicable pour ce genre d’installation polluante. Or, les règlements existants peuvent s’appliquer à un feu de camp dans une enceinte prescrite, à un grand feu à ciel ouvert, et même s’appliquer à la fumée d’une simple cigarette dans certains endroits. Présentement, le nombre de moustiques dans la région des Comtés unis de Prescott-Russell est élevé em raison du montant de pluie des dernières semaines et de l’accumulation d’eau sur le sol. En 2015, le Projet pilote pour le contrôle biologique des moustiques a été proposé pour le village de Limoges sous la section de l’Amélioration locale sous la Loi de 2001 sur les municipalités, sous lequel les résidents affectés auraient partagé les coûts du programme. Le résultat du sondage qui a été fait auprès des résidents démontrait qu’il n’y avait pas suffisamment de soutien pour ce projet. De ce fait, la Municipalité a considéré ce dossier clos et ne prendra pas des mesures supplémentaires à cet effet. Par contre, pour toute autre solution ou proposition, prière de communiquer avec la municipalité par courriel à JBrizard@nationmun.ca. – Vicky Charbonneau