Les Alouettes et les Ti- Pics participent à CHUMEX
Lorsque les froides journées de janvier se pointent, les Alouettes de l’Escadron 425 s’envolent habituellement vers des cieux plus chauds. Cette année ne fait pas exception alors que plus de 125 militaires de Bagotville sont partis le 13 janvier dernier à destination de la Floride dans le cadre de l’exercice Alouette mobile. Au moment où vous lisez ces lignes, les Ti- Pics de l’Escadron 433 s’installent à leur tour à Homestead, en Floride, pour l’exercice Tipic Savage. Alouette mobile et Tipic Savage font tous les deux partie d’un exercice de grande envergure appelé CHUMEX, organisé par nos alliers américains. En plus des nombreux techniciens et des pilotes déployés à CHUMEX, 12 CF18 Hornet canadiens ont aussi pris la route de la Floride. Les conditions climatiques difficiles qui prévalent à Bagotville de janvier à mars ralentissent l’entraînement des pilotes en limitant le nombre d’heures de vol. En participant à des entraînements en Floride, les deux escadrons de chasseurs de Bagotville peuvent ainsi compléter la qualification de leur personnel navigant
et de leurs techniciens en vue de déploiements éventuels. La présence de nombreux types d’aéronefs offre aussi un avantage important pour la formation des pilotes, qui se retrouvent dans une situation qui représente davantage le contexte d’un déploiement à l’étranger. Dans une entrevue accordée à la fin janvier au magazine web 45e Nord, le capitaine Sébastien Trembla yVerreault, l’un des pilotes du 425 ETAC, parlait de l’importance de ce genre d’entraînement conjoint pour les pilotes canadiens. « À la maison, on divise nos forces pour jouer la force ennemie et la force amie, alors qu’ici nous avons le 93e Escadron, ce qui nous permet de faire des missions à plus grande échelle, d’avoir des forces plus nombreuses » , explique le capitaine Tremblay- Verreault. CHUMEX représente aussi un défi pour les techniciens, qui doivent s’adapter à un nouvel environnement. La mise en place des systèmes informatiques, des réseaux locaux et des équipements cryptés a un impact majeur sur les opérations. Les techniciens responsables de l’état des aéronefs sont aussi sous pression alors qu’ils doivent souvent préparer des avions pour l’ensemble des missions au programme, qui peut atteindre jusqu’à 16 vols par jour. Jusqu’à la fin mars, ce sont les membres de l’Escadron 433 qui poursuivront leur entraînement à Homestead avant de revenir au pays à leur tour.