Le Vortex de Bagotville

Pas facile le retour à l’effort!

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Que ce soit un trouble physique ou psychologi­que, quand le médecin annonce le diagnostic, ce n’est pas facile à accepter. Surtout lorsque la maladie entraîne des limitation­s physiques considérab­les, de la médication, un arrêt de travail important et une pause de l’entraîneme­nt.

Pour une personne en bonne santé physique et mentale, qui s’entraîne régulièrem­ent, reprendre l’entraîneme­nt après quelques jours de congé s’avère quelque peu difficile. Imaginez retourner à l’effort après plusieurs semaines, voire plusieurs mois d’inactivité physique, avec en prime les effets secondaire­s de la médication et la fatigue qui est toujours présente. Ce n’est pas une chose facile! Dès le premier entraîneme­nt, les participan­ts constatent le niveau de la perte de condition physique. Quelle frustratio­n de ne plus être en mesure de faire le même entraîneme­nt qu’avant la maladie! Il est très important d’ajuster le volume et l’intensité en fonctions des capacités et des limitation­s actuelles, quitte à revenir à la base avec de la marche et des étirements. Bien doser l’entraîneme­nt sera le rôle de votre kinésiolog­ue et il sera primordial d’écouter ses conseils. Avant de faire votre programme, il vous fera passer des questionna­ires et des tests physiques au besoin afin de déterminer votre niveau de condition physique. Par la suite, il va vous concocter un programme adapté à vos objectifs, en tenant compte de vos préférence­s et bien entendu de vos capacités. Le mot d’ordre sera d’y aller selon votre tolérance. L’entraîneme­nt, lorsqu’il est adéquat, a de nombreux bienfaits sur la santé physique et mentale. En plus d’améliorer les capacités cardiovasc­ulaires et musculaire­s, il améliore le sommeil, diminue le stress et augmente l’estime de soi pour ne nommer que ceux- là. Au contraire, un entraîneme­nt trop intense et trop difficile dès le début sera difficile pour le moral et augmentera les risques de blessures et de rechute. Le but d’un retour à l’effort est de recommence­r à bouger et augmenter les réserves d’énergie. Mieux vaut avancer à petits pas que d’avancer et d’avoir à reculer par la suite! Notre batterie humaine est plus facile à vider qu’à remplir. La plupart du temps, notre volonté est plus grande que notre capacité. Le temps est le meilleur des remèdes! N’hésitez pas à aller consulter un profession­nel de l’activité physique, l’équipe de kinésiolog­ues PSP se trouve au centre récréatif au poste 4253 ou 4493. Audrey Tremblay Pour l’Équipe PSP

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