Intéressé par le métier de technicien en recherche et sauvetage?
Les membres de la BFC Bagotville désireux d’en apprendre davantage sur les possibilités de carrières qu’offre le métier de technicien en recherche et sauvetage pourront échanger, le 24 mai, avec le sergent Alexandre Demers, un membre de l’Escadron 439 qui a décidé de faire le saut en changeant de métier en 2009.
Le sgt Demers a fait ses débuts comme fantassin au Royal 22e Régiment. Après un déploiement en Afghanistan avec son régiment, il a décidé de se tourner vers une autre carrière. Il a amorcé une préparation physique intensive en 2009. Son objectif : réussir l’épreuve de sélection préalable au cours de technicien en recherche et sauvetage des Forces armées canadiennes ( FAC). Il a alors aussi peaufiné sa maîtrise de l’anglais à l’approche de cette sélection de deux semaines se déroulant à Edmonton et à Jasper en Alberta. « Dès la première semaine, les capacités de chacun sont poussées à leur limite. La sélection est presque 24 h sur 24, tandis que la motivation, la condition physique et la réaction au stress et à la fatigue des participants sont testées » , indique le sgt Demers. Survie en forêt, navigation en lieu inconnu, techniques de préservation de l’équipement, usage efficace d’un couteau de survie et construction d’un abri temporaire ne sont que quelques exemples de tâches à exécuter dans le cadre de cette formation. « Les instructeurs observent et départagent ceux qui s’isolent de ceux qui travaillent en équipe » , explique le sgt Demers, au sujet de cette dimension incontournable de son travail. Au final, quelques candidats parmi la quarantaine sélectionnée au début complètent avec succès cette première étape. C’est sur l’île de Vancouver, plus précisément à l’École de survie des Forces canadiennes, à la 19e Escadre Comox, que le sgt Demers a ensuite obtenu l’autorisation de débuter une année complète d’apprentissage comportant une série d’entraînements à travers le Canada. Dans le cadre de ses formations, il a visité le hameau isolé de Resolute Bay, situé sur l’île Cornwallis au Nunavut. « En hiver, il y fait noir comme la nuit presque toute la journée. Il y a de grands vents et les températures sont très froides. Il n’y a pas d’arbres et donc pas de bois pour faire un feu. Nous y avons appris à construire un abri de neige, une grotte et un igloo » , précise le sgt Demers. Il ajoute que des chasseurs autochtones d’expérience, « capables de résister à des températures de - 50 degrés Celsius sans devoir se couvrir la tête » , ont assuré la supervision de la construction de ces structures de neige. Le sgt Demers et ses collègues ont aussi aiguisé leurs compétences de sauvetage en s’exerçant à l’extraction de blessés par l’usage d’un système de poulies, sur les sommets escarpés des Rocheuses. C’est également dans les hauteurs enneigées du Parc national de Banff, dans les environs du célèbre lac Louise, qu’ils ont appris à détecter les signes annonciateurs d’une avalanche, les crevasses dangereuses et la gestion de blizzard. Les candidats au poste de technicien en recherche et sauvetage ont finalement visité les fonds marins, lors d’un passage à Victoria. Des plongeurs de la Marine royale canadienne leur ont alors enseigné comment rescaper des personnes prisonnières d’un navire ayant chaviré. Au terme de cette année d’apprentissage « intense et très intéressante » , Alexandre Demers a amorcé l’étape finale de sa formation. Celle- ci incluait une série de simulations impliquant, notamment, « la recherche en forêt de victimes d’un écrasement d’avion souffrant de blessures multiples » . Équipés d’une boussole, d’une carabine et d’une scie mécanique, les candidats devaient alors stabiliser les blessés et coordonner leur évacuation d’urgence par les airs. Sa formation réussie, le Sgt Demers a été affecté jusqu’en juillet 2017 à Comox sur l’île de Vancouver, avant d’être muté à la BFC Bagotville au sein du 439e Escadron de soutien au combat. Une carrière de technicien en recherche et sauvetage vous intéresse ? Vous aimeriez en savoir davantage ?
Une rencontre d’information se tiendra au centre social la Barn, de 13 h 30 à 15 h 30 le 24 mai, pour tous les membres des 2e et 3e Escadres intéressés.