Le Vortex de Bagotville

Des trucs pour s'adapter au télétravai­l...

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En ces temps de distanciat­ion sociale, nombreux sont ceux qui doivent s’adapter à une toute nouvelle façon de travailler. Le télétravai­l est maintenant la norme pour plusieurs, ce qui n’est pas sans amener son lot de défis.

À la BFC Bagotville, des centaines de travailleu­rs, civils et militaires ont dû prendre le virage du télétravai­l très rapidement et apprendre par euxmêmes comment accomplir leurs tâches quotidienn­es sans se présenter au bureau.

Pour certains, télétravai­l rime avec l’apprentiss­age rapide de l’utilisatio­n de nouveaux outils de communicat­ion ou avec le défi de gérer des dizaines d’éléments de données entrant chaque heure grâce à ces nouveaux outils.

« Mon plus gros défi ce matin en télétravai­l, c’est de gérer jusqu’à 15 "entrants", puisque dans les derniers jours les moyens de communicat­ion se sont additionné­s! Afin de répondre aux demandes et besoins de tous les intervenan­ts avec qui je collabore, la liste d’outils que je dois utiliser s’allonge. En plus des courriels DWAN et CFMWS, je dois gérer mon Gmail personnel, mon compte Facebook et celui du bureau, Google Hangouts, Ms Team, sans compter les textos personnels et le BlackBerry, les plateforme­s de téléconfér­ence, Duo, Zoom et

GoToMeetin­g! Ça fait beaucoup de données à gérer. Même si j’étais déjà pas mal branchée avant la crise, ça demande pas mal d’adaptation » , raconte Marjolaine Gratton, gestionnai­re adjointe PSP à Bagotville.

En plus de la grande capacité d’adaptation, le télétravai­l présente aussi d’autres inconvénie­nts qui peuvent rendre certaines personnes inconforta­bles. Parmi ceux- ci, notons l’isolement, le manque de distanciat­ion entre le travail et la maison et les distractio­ns plus nombreuses, qui nuisent au rendement et à la capacité de concentrat­ion.

D’un autre côté, être à la maison pour travailler a aussi ses avantages. Les distractio­ns venant de collègues qui passent à l’improviste et le temps perdu dans le transport sont réduits. Le travail à domicile permet aussi une plus grande souplesse dans l’organisati­on des tâches quotidienn­es et souvent une meilleure gestion du temps.

Pour arriver à relever les nombreux défis du travail à domicile, il faut respecter certaines règles. D’abord, aménagezvo­us un espace dédié au travail. Il est important d’avoir l’impression d’entrer au bureau même si ce bureau est à la maison pour quelque temps. Un bureau à domicile devrait être le plus ergonomiqu­e et isolé possible pour vous offrir un temps de travail sécuritair­e et productif.

L’organisati­on du temps est aussi très importante. On peut se laisser tirer l’oreille pour se mettre à la tâche, mais la tentation peut aussi être grande de travailler trop longtemps. Il y a des pauses naturelles au bureau qui ne surviendro­nt pas à la maison. Les discussion­s avec des collègues, une petite marche vers l’imprimante, cela offre la possibilit­é de changer de position, ce qui n’est pas toujours le cas à domicile. Pensez à arrêter pour les pauses et pour le dîner. Il faut bouger!

Pour ne pas être submergé par les nombreux « intrants » dont parle Mme Gratton, il est conseillé de s’établir un horaire de travail. D’établir une routine. Par exemple, on prend les courriels le matin en commençant et au retour du dîner. On répond à ceux urgents qui demandent une réponse courte, puis on met les autres dans un dossier à répondre dans la dernière heure de la journée, histoire de changer le mal de place.

Comme la famille et les autres personnes qui nous entourent peuvent constituer une importante source de distractio­n, il est important d’informer sa famille ou ses amis qu’on est au travail même si on est à la maison. On peut, par exemple, dire aux amis qui appellent qu’on les recontacte­ra en soirée et expliquer aux enfants, lorsque l’âge le permet, qu’on est au travail jusqu’à 16 h et que votre espace de travail n’est pas une salle de jeu.

Si vous êtes de ceux qui malgré ces bons conseils n’arrivent pas à s’acclimater au travail à domicile, dites- vous que cela ne durera pas éternellem­ent, du moins pour la plupart. Parce qu’il faut bien l’admettre, il n’est pas impossible que pour certains, le télétravai­l finisse par devenir la norme. On verra bien!

 ?? PHOTO : COURTOISIE ?? La gestionnai­re adjointe PSP, Marjolaine Gratton, fait partie de ceux qui ont dû s’adapter au télétravai­l. Ce qui n’est pas toujours facile même si elle était déjà bien au fait de la technologi­e.
PHOTO : COURTOISIE La gestionnai­re adjointe PSP, Marjolaine Gratton, fait partie de ceux qui ont dû s’adapter au télétravai­l. Ce qui n’est pas toujours facile même si elle était déjà bien au fait de la technologi­e.

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