L’assistance santéretraite (ASR)
Cette solution financière fournit une prestation hebdomadaire non imposable dans l’éventualité où vous deveniez dépendant d’une autre personne en raison d’un accident, d’une maladie ou de la détérioration de vos facultés mentales. « Elle s’adresse aux épargnants qui ont effectué un certain travail de planification en prévision de la retraite et qui possèdent un REER, un CELI et des actifs non enregistrés bien garnis. Ces gens, relativement à l’aise, veulent éviter qu’un pépin de santé vienne chambouler leur planification financière de retraite », explique Richard Chiasson, directeur des ventes à la Financière Sun Life.
Les prestations demeurent payables pour une durée illimitée, mais un contrat d’ASR en prévoit le versement après la date d’entrée en vigueur de la couverture (et lorsque les conditions d’admissibilité sont satisfaites). Cette date d’entrée en vigueur correspond à une période de cinq années de contrat consécutives à partir de l’émission de la police ou à la date d’anniversaire qui suit votre 65e anniversaire de naissance, selon la plus éloignée des deux échéances. S’ajoute ensuite un long délai de carence – cette période de temps durant laquelle vous devez être dépendant sans interruption après la date d’entrée en vigueur avant que des prestations ne soient payables –, qui peut s’étirer jusqu’à deux ans.
Maud Salomon, conseillère en sécurité financière
nancière et représentant en épargne collective. « Si votre situation financière est saine et que de longues années vous séparent de la retraite, optez plutôt pour les fonds communs », affirme-t-il.
La rente-assurance
La rente-assurance prévoit la souscription d’une rente viagère et d’une assurance vie permanente qui comporte un capital- décès égal au montant de la somme affectée à la souscription de la rente. Cette combinaison permet souvent à l’épargnant d’obtenir un revenu viager plus élevé que celui qui est généré par des placements à taux fixe et de préserver la valeur successorale initiale pour les héritiers. Une pierre, deux coups ! Le bémol ? Dans un contexte de bas taux d’intérêt, cette combinaison ne fonctionne que si la prestation de la rente est plus élevée que le coût d’assurance. « C’est une stratégie qui ne s’applique pas à tous les épargnants ; il vaut mieux se référer à votre spécialiste en planification successorale », avertit Caroline Laflamme.